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Le changement par les urnes

Le changement par les urnes

En décrétant la tenue des législatives anticipées pour le 12 juin prochain, le président Tebboune a pris à contre pied les forces de l’ombre qui voulaient faire du mois de juin prochain, 30e anniversaire de  la grève insurrectionnelle de l’ex-FIS, un départ pour une nouvelle désobéissance civile en exploitant, sous couvert de « silmiya », le Hirak national. Anticipant sur les visées malsaines de ces forces diffuses et actives, le président Tebboune s’attèle à transformer cette date en un prolongement du sursaut du 22 février 2019 et en un jalon important dans la construction de la nouvelle Algérie. 

Ceux qui tentent de transformer le changement souhaité par le peuple algérien en désordre et en chaos et qui sont « nichés au cœur même du Hirak », selon l’expression d’un homme politique pourtant très critique envers le pouvoir, auront pour leurs grades, si d’aventure ils en ont ! L’Algérie, celle du changement, de la construction démocratique saine, vaincra. Les prestidigitateurs politiques, qui, en  un tour de passe-passe et par « ruse de guerre »,  ont réussi à remplacer récemment  l’un des slogans phare de la révolution du sourire «djeïch -Chaâb, khaoua khaoua» en   «moukhabarates irhabia » ne sauront se jouer en permanence  de la vigilance des Algériens, qui  tout en réclamant de véritables réformes politiques, ne veulent en aucun cas  voir leur pays suivre ni le chemin de Damas ni celui de Tripoli. 

L’urne est la voie royale pour tout changement politique, à condition qu’elle soit à l’abri des trucages, des contraintes violentes ou de l’appât financier. Le projet d’ordonnance portant loi organique relative au régime électoral,  approuvé dernièrement par le Conseil des ministres est l’un de ces arsenaux juridiques  qui protègent l’urne de toute tentative de manipulation.  Les opinions favorables de nombreuses  formations  politiques pour ce nouveau code électoral salué comme un gage de changement, sont annonciatrices d’une concurrence forte pour la conquête de la future  assemblée populaire nationale (APN). Plusieurs partis politiques ont annoncé d’ores et déjà leur intention de se lancer dans la prochaine bataille électorale. 

Les promoteurs du désordre et leurs affidés qui tentent d’exploiter le hirak pour leurs desseins sournois seront écrasés sous  « le poids des urnes » et le patriotisme des Algériens pour qui l’anarchie n’a jamais été synonyme du changement.

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