Site icon L'Express Algérie

Journée nationale des handicapés: Pour que nul ne soit lésé

Journée nationale des handicapés: Pour que nul ne soit lésé

Garantir une meilleure formation aux handicapés telle est la politique préconisée dorénavant par les pouvoirs publics afin d’assurer une meilleure prise en charge de cette frange vulnérable au niveau de tous les domaines de la vie active, ceci en assurant d’associer les personnes handicapées dans le développement socio-économique du pays.

Ainsi la journée nationale des handicapée qui coïncide chaque année avec le 14 mars a été placée cette année sous le thème «L’éducation de l’enfant handicapé», qui passe par l’instrumentalisation dans une politique à long terme des ressorts et des moyens faisant en sorte de garantir la scolarisation et la formation aux jeunes handicapés afin de leur permettre une insertion sociale et professionnelle effective. Ce qui permettra une intégration progressive de cette frange au niveau de la société active. Dans ce sens, l’école, qui est la deuxième étape dans la vie d’un  enfant, constitue un droit reconnu par les textes fondamentaux  du pays.  L’Algérie a, en effet, développé une véritable politique d’intégration  envers cette frange de la société qui a commencé à se préciser dès  1976. Alors qu’un large programme a été  adopté en leur faveur par le gouvernement en janvier 1983 puis en  mars 1985.  Depuis, tous les textes essentiels énoncés pour la prise en charge de cette catégorie sociale soulignent le droit de vivre dans la dignité et d’exercer pleinement sa citoyenneté.

Les pouvoirs publics planchent sur la formation

A la veille de cette journée nationale qui a vu des activités en faveur de cette frange à travers le territoire nationale à l’initiative du mouvement associatif et de plusieurs organismes, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a mis en avant l’importance de l’association active des personnes handicapées afin de  leur permettre de contribuer au développement économique et social. Dans une déclaration à l’occasion, la ministre a expliqué que le Gouvernement « a accordé une priorité maximale à la prise en charge du dossier des personnes handicapées en matière d’éducation, de formation, d’emploi et d’aide sociale afin de leur permettre d’accéder aux droits fondamentaux et de les associer activement à l’élaboration de la politique adoptée en leur faveur et partant de ce principe leur permettre de contribuer au développement économique et social du pays . En matière d’éducation, d’enseignement et de formation, Mme Krikou a souligné que le secteur compte un tissu institutionnel composé de 238 centres spécialisés, 15 annexes chargées de l’éducation et de l’enseignement des enfants aux besoins spécifiques, 160 centres psychopédagogiques pour enfants handicapés mentaux, 46 écoles pour enfants sourds-muets, 24 écoles pour jeunes non voyants et 8 centres psychopédagogiques pour enfants handicapés moteurs. Durant l’exercice scolaire en cours, le secteur a enregistré près de 28.588 enfants handicapés, dont 22.589 dans les établissements spécialisés et 5999 dans des  classes spéciales ouvertes dans les établissements éducatifs relevant du secteur de l’Education nationale, a ajouté la ministre. Par ailleurs, la ministre a affirmé, samedi à Sétif, que son département accorde une importance particulière aux rencontres intergénérationnelles entre personnes à besoins spécifiques, ceci à l’effet de mettre en exergue ses talents dans tous les domaines. S’exprimant à l’école nationale des sports olympiques d’El Bez à Setif ce samedi, la ministre a indiqué que son département planche sur la révision de la loi 2/09 du 8 mai 2009 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées assurant qu’une commission a été installée à cet effet. La ministre a ajouté que cette révision vise à « mieux répondre aux aspirations de cette catégorie et des représentants de la société civile en conformité avec les engagements internationaux et les conventions paraphées concernant cette catégorie ».

L’insertion en point de mire

la politique sociale moderne des pouvoirs publics envers cette frange vulnérable s’articule essentiellement autour de l’insertion dans la vie socioéconomique au travers notamment le soutien de leurs initiatives de création d’activités économiques par le truchement de l’Agence nationale de gestion du microcrédit. La ministre a fait état à ce propos de 1.500 projets retenus à travers le pays concernant cette catégorie. Notons en définitive que la ministre de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme a supervisé en compagnie de la Secrétaire d’Etat chargée du sport d’élite, Mme Salima Souakri, plusieurs activités sportives, culturelles et économiques à l’adresse des personnes à besoins spécifiques au niveau de la wilaya de Setif.

Quitter la version mobile