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Ports secs en arrêt d’activité depuis 8 mois: Un Flou qui pèse sur la gestion économique du pays

Ports secs en arrêt d’activité depuis 8 mois: Un Flou qui pèse sur la gestion économique du pays

Quelques 17 ports secs demeurent en arrêt d’exploitation depuis le 20 juillet 2020 en l’absence d’une décision administrative leur permettant la reprise de leurs activités et ce malgré l’expiration des délais de suspension légalement appliquées.

En effet ; en juillet 2020 et dans le cadre d’une opération d’assainissement ordonnée par le gouvernement, la direction générale des douanes,  avait procédé à la suspension de 11 porcs secs pour un délai plafonné à deux mois pour manque de conformité et à la fermeture définitive de 6 autres pour manquement aux conditions des cahiers des charges.

Il se trouve qu’en dépit du fait que les concernés se soient conformé à la réglementation en vigueur et levant les réserves émises par les services des douanes, aucune autorisation de reprendre l’activité ne leur a été signifié causant autant de préjudice à l’économie nationale qu’aux concernés à qui aucune  issue ne leur est offerte pour sortir de l’impasse occasionnée par l’administration.

Pourtant la loi prévois que passé les délais prescrits dans les décisions de suspension, l’administration est tenue d’émettre une décision de reprise d’activité ou d’une décision de fermeture définitive en cas de non levé des réserves dans les délais arrêtés. Une situation pour le moins incompréhensible sachant que le gel de l’activité de ses porcs secs (dépôts sous douanes) a provoqué de sérieuses conséquences à l’économie nationale attendu qu’un port sec  est un outil stratégique dans la chaine logistique

Paradoxalement,les ports secs ayant fait l’objet de mise en demeure de la part de la tutelle continuent leurs activités, en dépitdu constat de manquements à la réglementation.

Il convient de rappeler que la surcharge des ports maritimes impact d’une manière directe le séjour des marchandises dans ces ports. Elle induit des retards dans le chargement ou le déchargement des navires faisant augmenter les indemnités versées en devises à des armateurs étrangers, situation qui n’est pas censée être tolérée au moment même où le pays a besoin de rationaliser ses dépenses surtout lorsqu’il s’agit de dépense en devise, crise économique oblige.

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