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Hirak – autorités: L’indispensable prise de langue…

Ce que l’Algérie doit au « hirak »

Jusque-là, les autorités s’attendaient à ce que quelques “têtes d’affiche » se détachent du lot pour entamer des discussions sérieuses. Il n’en sera rien. Pour des raisons tactiques et « démocratiques », le hirak veut rester compact et monolithique, bien que traversé par divers courants, parfois contraires. On les a vus, toutes les personnalités qui ont peu ou prou émergés du lot et ont cherché à se distinguer en solo ont été lamentablement jeté hors circuit populaire. Car comme pour les révolutions, le hirak « mange » aussi ses enfants. C’est une évidence qui ne vas pas changer de sitôt.

Maintenant, il s’agira de faire en sorte que les données changent ; dans le bon sens ; la politique est l’art du possible, bien que pour le moment les « hirakistes » se tiennent résolument et absolument hors de la sphère politique. Pourtant, à bien y observer, le hirak est éminemment politique et ne peut se substituer à ce rôle politique. Un des efforts à fournir incombe aux partis politiques ; si la flopée de présidents de partis s’échine à convaincre, chacun de son côté, une partie de la population, on pourra objectivement arriver à ressouder les morceaux épars. Car il y a quelque chose qui doit demeurer comme un impératif, c’est l’indispensable prise de langue. Le temps, la manière, les moyens sont à trouver. Ici et maintenant.

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