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Relance économique et assainissement du foncier industriel: L’Etat décidé à débusquer les faux investisseurs

L’accès au foncier industriel, rampe de lancement

Le foncier industriel octroyé et non exploité constitue un potentiel dont la récupération demeure une des alternatives susceptibles d’atténuer la tension persistante qui s’exerce sur cette ressources non renouvelable

La problématique du foncier industriel et son impact sur notre économie et le climat social a été au cœur du sabotage qui a miné la stabilité de notre pays, le mode d’octroi adopté, jusque-là a débouché sur une gabegie préjudiciable; cela a été l’occasion pour certains faux promoteurs d’acquérir des assiettes foncière industrielles de haute valeur dans différentes régions du pays, alors les investissements déclarés n’y ont jamais vu le jour. 

Selon les données officielles collectées auprès de la direction générale des Domaines, 15 000 terrains ont été octroyés par l’Etat à des investisseurs dans le cadre de la concession, entre 2015 et 2020, alors que le nombre de projets d’investissement y afférent se situe bien au-delà. On estime qu’entre 30 à 45% des projets d’investissements projetés ne sont concrétisé à ce jour.

Ce dossier épineux a d’ailleurs été longuement décortiqué lors du dernier conseil des ministres présidé par le chef de l’état, M. Abdelmadjid Tebboune, qui séance tenante avait ordonné, la récupération de toutes les assiettes de foncier industriel attribuées mais non exploitées à ce jour, des milliers, attribuées mais non exploitées à ce jour.

dans ce sens, le chef de l’état a ordonné une révision du dispositif régissant le foncier économique et d’intervenir, illico presto, pour que tout terrain viabilisé à vocation industrielle, situé en zone industrielle ou zone d’activité, mis sur le marché par voie de concession ou de cession, demeurant inexploité, fasse l’objet d’une annulation systématique de l’acte de concession ou de cession et ce, sur saisine motivée . Il est également prévu de faire prévaloir le principe de droit de préemption de l’Etat sur ces zones industrielles et les zones d’activités.  

Il importe de préciser que quelques 11 600 hectares de réserves foncières destinées à l’investissement demeurent en situation de non-exploitation, dont 13 977 parcelles couvrant une superficie de 5 530 ha non attribuées se composant de 2 773 ha au niveau des zones industrielles et de 2 757 ha au niveau des zones d’activité.

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