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Bâtisseur, proconsul et légat de cités: Quand le maire était un futur président de la République…

Réforme du code communal et de wilaya: L’urgente nécessité d’une loi

Il est plus qu’affligeant de constater le piètre niveau de maturité politique des élus locaux ; si en Europe, le maire est un président en sursis, qui attend de l’être effectivement, chez nous, on demeure loin, très loin du compte.

Englué dans les petitesses, le détournement d’un couffin de ramadan, l’octroi par connivence et par complaisance d’un petit marché de réfection des trottoirs ou de ravalement de façade, d’où il pourra extorquer cinq, dix ou vingt millions en toute impunité, ou dans les mesquineries et les chicaneries quotidiennes, il est rarement un manager, encore loin un proconsul, un bâtisseur.

Le nombre important d’élus locaux qui ont fini derrière les barreaux renseigne sur la petitesse de la fonction d’élu dans laquelle ils l’ont confiné. 

Mais le chapeau ne sera pas porté par les élus, uniquement, mais par toutes la chaines de commandements politiques. L’exemple vient d’en haut, dit-on. Alors faisons en sorte que les exemples qui viennent d’en haut soient à la mesure des attentes des réalisations du maire, le plus petit représentant de l’Etat, le premier palier de l’autorité de l’Etat.

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