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L’Algérie à la croisée des chemins

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Les élections législatives du 12 juin devraient, en principe, mettre un terme à la vacance du parlement dissout sur décision du président de la république qui avait pris l’engagement lors de sa campagne électorale de dissoudre une assemblée issue du système Bouteflika.

En dépit d’une campagne sans précédent pour faire avorter cette échéance électorale importante, le pays est sur le point d’élire un hémicycle en dehors des acteurs traditionnels, tels que les le FLN et le RND, qui ont fait main basse sur les institutions de l’état depuis de nombreuses décennies.

Le nombre des listes d’indépendants qui ont postulé à la chambre basse est un indice qui renseigne sur cette volonté de rompre avec les pratiques de certains « partis et parties » qui avaient régné sans partage et provoqué presque la banqueroute du pays.

837 listes indépendantes et 646 listes de partis politiques sur l’ensemble de 1483 listes ont été acceptées «sans réserve» pour prendre part à ce prochain scrutin. Le nombre total des listes de candidature a atteint «2490 dont 1237 listes de partis et 1253 listes d’indépendants».

Jamais en effet autant d’indépendants n’ont pris part à une échéance électorale comme c’est le cas des législatives de juin prochain. C’est un désaveu pour tous ces partis politiques, à leur tête le FLN, qui n’ont pas su proposer un projet de société depuis l’indépendance de l’Algérie.

Pis ces partis ont été la cause de la situation dramatique qui a engendré crise politique et crise économico-financière, qui ont noirci le visage de l’Algérie. La « légitimité révolutionnaire », qui a servi de « mangeoire » à certains opportunistes qui n’ont pourtant jamais participé à la glorieuse révolution de 1954, sera-t-elle terminée au lendemain des législatives ?

Une chose est certaine, l’Algérie est à la croisée des chemins. Le pays doit impérativement retrouver sa quiétude pour se consacrer à son développement. L’Algérie a puisé dans ses réserves de change pour compenser les fluctuations des prix mondiaux des hydrocarbures et sa diversification économique insuffisante.

Les réserves de change du pays ont donc continué à diminuer en raison de la pandémie de Covid-19 qui a succédé à la crise politique née après la chute de Bouteflika. Le chalenge qui attend le pays n’est donc pas politique après le 12 juin mais bien économique dans une Algérie qui dispose pourtant de tous les moyens pour occuper le haut du podium en Afrique

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