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En finir avec le système actuel des subventions

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

L’Algérie consent d’énormes efforts en faveur des catégories défavorisées, mais ces efforts ne profitent que maigrement à ces catégories. En effet du total du budget de soutien qui leur est destiné et qui a atteint cette année 17 milliards de dollars, seulement 20% de ce budget leur parvient réellement. 

Ainsi  des 1960 milliards de dinars consacrés, cette année, aux subventions et au soutien des catégories vulnérables, quelque 600 milliards de dinars profiteront concrètement à ces catégories. Une injustice que tout le monde a relevée, a dénoncée mais qui n’est pourtant pas encore réparée. Depuis des années, les pouvoirs publics n’ont pas cessé de promettre d’en finir avec cette injustice, mais malheureusement rien n’est entrepris jusqu’à présent dans ce sens. 

Tout le monde, du simple citoyen à l’expert, qualifie de gaspillage ces transferts sociaux qui ne profitent pas à leurs destinataires, mais on continue à maintenir le même système de subvention, en ajournant  d’année en année, sa révision  

« Nous œuvrons pour que le soutien de l’État profite aux citoyens qui en ont le plus besoin. Il n’est pas normal que les catégories aisées acquièrent les produits subventionnés au même prix que les citoyens à faible revenu» a déclaré en substance à ce sujet, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane en annonçant que la révision de la politique des subventions de l’État interviendra au plus tard le deuxième semestre de 2021. Mais vu la situation actuel du pays, il parait improbable que cette révision se fasse au temps indiqué. Pourra-t-on en effet toucher actuellement aux prix du pain, de la semoule, de l’huile, du sucre, de la farine, du lait…c’est tout simplement invraisemblable ? 

L’épisode de l’année 2011 est encore frais ! Le soulèvement de « l’huile et du sucre » dont on ne sait s’il est  spontané ou fomenté dans des labos, est là pour nous rappeler que toucher actuellement au système de subventions n’est pas  chose aisée. De telles augmentations ne peuvent donner naissance en l’état actuel des choses qu’à  des troubles sociaux sur lesquels comme d’habitude surferont tous les corbeaux qui guettent l’Algérie.

Pour gérer ce dossier épineux des transferts sociaux, Il faudrait d’abord procéder au recensement exhaustif de tous les citoyens et familles algériennes qui méritent réellement le soutien de l’état. Ce recensement doit se faire de façon rigoureuse et sur des critères sans équivoque pour identifier les populations devant bénéficier de ces subventions.

Les subventions doivent être alors versées directement à ces populations, pour en finir définitivement avec ce système de subventions qui profitent même à nos milliardaires.

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