Les hostilités qui cerclent l’Algérie de toutes parts ont eu ceci de positif, en ce sens qu’elles l’ont poussé à plus de rigueur dans la gestion des lourds dossiers géopolitiques. Autant l’affaire du Sahara occidental (l’agression d’El Guerguaret était une provocation directe), le Plan de paix au Mali, le contentieux en Libye ou l’agression sioniste contre la Palestine, dans tous ces dossiers l’Algérie à fait preuve d’une débauche d’énergie jamais peut-être vu depuis les années soixante-dix et le début des années quatre-vingt.
Au cœur du dispositif, Sabri Boukadoum, qui, s’il fallait compter en kilomètres tous les espaces qu’il a parcourus depuis le début de l’année, s’en sortirait comme un véritable globe-trotter politique. Sur tous les dossiers, l’Algérie a récolté de bonnes notes diplomatiques, s’inscrivant comme un acteur majeur de la région, puis surtout comme un bouclier contre les stratégies de guerre déployées à ses portes sud et sud-est.
Si l’ouverture des frontières terrestres avec la Libye est effective depuis hier, le plan de paix au Mali demeure d’une actualité brûlante, malgré les tentatives de certaines parties occidentales de passer outre. L’élan de solidarité avec Gaza est passé sur les réseaux sociaux du vaste monde arabo-musulman comme un autre acte de courage et de justice, unanimement salué.
