Site icon L'Express Algérie

Une nouvelle étape vient d’être franchie

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Les scénarii catastrophistes envisagés par plusieurs observateurs de la scène politique en Algérie pour ce 12 juin n’ont finalement pas eu lieu. Le scrutin a bien eu lieu et la grève insurrectionnelle annoncée n’a pas eu lieu. En effet, hormis la fermeture de plusieurs centres de votes et quelques  escarmouches sans gravité signalées en Kabylie, le scrutin s’est déroulé globalement dans un climat de sérénité, anéantissant ainsi toutes les  conjectures échafaudées à propos d’un éventuel empêchement ou report de ces législatives qui ne font pas, faut-il le signaler, l’unanimité. 

Au-delà des maigres taux de participation enregistrés dans certaines wilayas du pays, déjà pressentis en raison du contexte tendu dans lequel s’est tenu ce scrutin, l’Algérie a toutefois réussi son troisième test électoral depuis la chute de Bouteflika, en dépit des propagandes récurrentes et des embûches de toutes sortes auxquelles elle est soumise depuis de longs mois. 

C’est le cas de le dire, la reconstruction de l’édifice institutionnel à travers les urnes, loin de toute tutelle, choisie par les pouvoirs publics, comme feuille de route pour le changement et la naissance de la nouvelle Algérie, vient ainsi de gagner une troisième manche, en mettant en échec les plans de ceux qui veulent imposer, sans les urnes, leurs volontés au pays. Aux voies aventureuses, porteuses de toutes sortes de périls auxquelles s’accrochent encore certaines parties qui sont, à n’en pas douter animées par des règlements de compte avec l’état algérien, la voie constitutionnelle parait de plus en plus comme la voie la plus sage et la plus sécurisée pour le changement. 

Le Hirak a déjà perdu trois rendez-vous avec l’histoire du pays post-Bouteflika. S’il a avait opté pour la voie des urnes, il aurait imposé tour à tour, puisqu’il se dit majoritaire, un président de la république issu du Hirak, une constitution estampillée Hirak et des députés issus tous du Hirak.

Mais, il a choisi de tourner le dos aux urnes et de laisser le chemin libre aux autres pour crier ensuite que tous ceux qui sont élus sans son consentement sont illégitimes. Cette  façon de faire la « révolution » a montré ses limites  et aux hirak de tirer les leçons qui s’imposent  de ces trois rendez-vous inutilement  ratés. L’Algérie s’apprête déjà à organiser des élections locales pour mener à terme le renouvellement de son édifice institutionnel, aux partisans du boycott de revoir leur copies au risque de se voir complètement mis à la touche à tous les échelons de l’édifice institutionnel.

Quitter la version mobile