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Affaire d’espionnage « Pegasus » : L’Algérie et la France diligentent deux enquêtes distinctes

Affaire d’espionnage « Pegasus » : L’Algérie et la France diligentent deux enquêtes distinctes

Le parquet algérien a annoncé l’ouverture d’une enquête sur la base d’informations faisant état d’opérations d’espionnage ayant visé des personnalités locales à l’aide du logiciel d’intelligence israélien.

Ainsi, et étant les deux premières cibles du Maroc, l’Algérie et la France ont annoncé l’ouverture de deux enquêtes distinctes sur l’affaire du programme d’espionnage israélien «Pegasus», deux jours après qu’il a été révélé que des responsables des deux pays avaient été espionnés.

Le Parquet algérien a annoncé, par voie de communiqué, l’ouverture d’une enquête sur la base d’informations faisant état d’opérations d’espionnage ciblant des personnalités locales par l’intermédiaire du système d’intelligence informatique « Pegasus ».

De son côté, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a déclaré à la radio locale « France Inter » que le président Emmanuel Macron « suivait de près cette affaire et la prenait très au sérieux ». « Macron a présidé ce matin un Conseil de Défense exceptionnel au palais de l’Élysée (Présidence de la République Française) consacré à l’affaire « Pegasus » et à la question de la cybersécurité dans notre pays », a précisé Attal. Le porte-parole du gouvernement a révélé que son pays « a diligenté une enquête sur le programme d’espionnage israélien « Pegasus », deux jours après qu’il a été révélé que le téléphone de Macron aurait été la cible d’un éventuel piratage ». Il a souligné que Paris travaille sérieusement sur la question de la cybersécurité, et a dépensé au cours de l’année dernière 100 millions d’euros (118 millions de dollars), pour protéger les institutions contre les cyberattaques.

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