Les conséquences désastreuses de l’affaire Pégasus, dont il fallait vite tirer les conclusions, ont immédiatement été considérées ; ce qui a motivé le lancement du premier Centre national de cybersécurité , rattaché à l’opérateur Algérie télécom. Une annonce faite par le ministre de la Communication, Ammar Belhimer.
L’Algérie laissait à désirer en termes de cybersécurité, mais la faille semble être colmatée. Une facette positive de cette sinistre affaire, qui défraye la chronique, et pour laquelle le ministre n’ a pas manqué de dire qu’elle sonne comme une énième alerte : «Le scandale d’espionnage israélo-marocain via le logiciel Pegasus est une preuve de plus que nul n’est à l’abri de la cybercriminalité dont les auteurs sont des individus ou des parties sans scrupules. Notre pays est conscient des défis imposés par le mauvais usage d’Internet, c’est pourquoi il veille à garantir la sécurité informatique relative à la vie des individus et l’intégrité des organes de l’Etat ».