La démarche constitutionnelle adoptée pour le changement en Algérie suit surement son cours. Comme attendu déjà par les observateurs de la scène politique, les élections locales, tout en restant tributaires de l’amélioration de la situation sanitaire sont annoncées pour le mois de novembre prochain. Ainsi contrairement à ce que font croire les voix de la discorde, qui prétendent que la guerre des clans fait rage au sommet de l’Etat et que des chamboulements importants auraient lieu en ce mois d’août, l’Algérie part de bon pied pour le parachèvement de son nouvel édifice institutionnel et l’instauration d’un véritable Etat de droits et des libertés qui saura mettre un terme à toute forme d’anarchie, de dérapage, de prédation ,d’hégémonie et de tyrannie qui sont à l’origine de la perte de confiance du peule algérien en ces gouvernants.
L’Algérie a fait son choix de procéder au changement exigé par la population dans le calme, loin de toutes interférences étrangères et agendas concoctés dans de sombres laboratoires. Même si le changement n’est pas encore visible, même si les gouvernements successifs depuis la présidentielle du 12 décembre 2019 sont des « Houkoumas de fiha oua aliha », même si des insuffisances sont observables encore dans plusieurs domaines, il n’en demeure pas moins, qu’il existe maintenant une réelle volonté de rompre avec les pratiques prédatrices et scélérates de l’ancien régime.
L’étape prochaine que constituent les élections locales est tellement importante dans la consécration de l’option électorale comme outil du changement, qu’elle sera attaquée, critiquée et dénigrée par toute une faune de partisans du statu-quo et d’adeptes de la transition.
On va le constater de visu, ce sont ceux-là même qui, il y a quelques mois, accusaient le pouvoir de brandir injustement la menace du virus du Covid-19 pour enterrer la contestation du Hirak, qui vont maintenant invoquer la covid-19 dans leurs arguments contre les élections locales.
Le communiqué ayant sanctionné la réunion du Haut Conseil de sécurité est pourtant très clair : les élections ne pourront être organisées qu’en cas d’amélioration de la situation sanitaire, mais les habitués des eaux troubles, ignorant la condition avancée par les hautes autorités du pays pour la tenue de ces élections, commencent déjà à tirer à boulet rouges sur le pouvoir pour avoir seulement « penser » aux élections. On se rappelle qu’en 2020, alors que le gouvernement mettait en places les mesures nécessaires pour endiguer la propagation de la pandémie, ces « inconstants » appelaient les citoyens à maintenir les marches populaires, ils appelaient à l’ouverture des frontières, des mosquées…etc. Aujourd’hui, sans rougir ils changent de fusil d’épaule ! Mais c’est sur, quelles que soient les menées et les propagandes qui vont certainement prendre de l’ampleur, ces jours-ci, l’Algérie est déterminée à parachever son nouvel édifice institutionnel durant l’année en cours. Et on peut d’ores et déjà avancer qu’elle le fera assurément!