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Vente du sachet de lait à Bejaia : Des camions non frigorifiques et le diktat des commerçants

Vente du sachet de lait à Bejaia : Des camions non frigorifiques et le diktat des commerçants

La vente du lait en sachet avec des camions mobiles non frigorifiques pourrait devenir un véritable danger pour la santé des consommateurs, notamment en cette période de chaleur où la température dépasse les 30° Celsius. Ces camions se déplacent quotidiennement en proposant le sachet de lait au prix de 30 DA pourtant subventionné par l’état à 25 DA.

A Timezrit, dans la wilaya de Bejaia, à l’exemple du village Akabiou, le sachet est, non seulement  cédé à 30 DA,  mais les commerçants imposent  également un sachet de Lben (lait fermenté) à 100 DA,  « Si tu ne prends pas du Lben, on vous donne pas du lait pasteurisé » s’indigne  Djamel,  un des clients rencontré hier aux alentours du camion stationné aux abords  d’un épicier du village.

Malgré les risques de transmission du virus corona, des  centaines de personnes  se rassemblent à chaque arrivage   autour du camion pour s’approvisionner en sachet de lait. Comme ,il est un produit de large consommation, les citoyens ne se soucient guère de leur santé, l’essentiel est de s’en procurer.

Contacté par téléphone, le responsable commercial de la laiterie d’Amizour, nous dira  ’’ Je ne suis pas habilité à vous dire quoi que ce soit, veuillez-vous rapprocher de la direction pour voir le Directeur, d’ailleurs je vais directement l’informer’’  et  après une deuxième tentative de joindre ce responsable, le téléphone sonne mais ne répond pas.

Par ailleurs, quoiqu’ il existe un service qui, justement contrôle et veille sur l’application de la réglementation d’hygiène, notamment les services d’hygiène et de sécurité des APC  cette dernière brille par son absence et malgré nos tentatives de joindre avant-hier les responsables de ce service, en vain

Avec l’absence de l’état et également les agents de contrôle commercial et de lutte contre la fraude,  les commerçants font ce qu’ils veulent, nous dit Mourad un citoyen. Malgré les instructions  du ministre du commerce, Kamel Rezig, ces ventes et les prix imposés par les commerçants échappent à tout contrôle 

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