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Mercuriale en folie

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Depuis la rentrée sociale, les prix de la majorité des produits de large consommation ne cessent d’augmenter de façon frénétique. Allant à contre-courant des traditions commerciales universelles où les veilles des fêtes religieuses sont synonymes de promotion et rabais, nos commerçants profitent de chaque fête pour saigner à blanc les consommateurs.

C’est le cas, pour cette veille du Mawlid Ennabawi où il est constaté de fortes hausses des prix aussi bien pour les viandes que pour les légumes et les fruits. Cette surchauffe des prix qui ne veut pas, en toute apparence, connaître son épilogue malgré les fermes avertissements du gouvernement à l’encontre des spéculateurs, jette les ménages, qui craignent de plus en plus pour leur avenir, dans un désarroi grandissant.

Pour de nombreux citoyens, le fait de voir leur misère augmenter avec l’augmentation du prix du baril du pétrole est suffisant pour comprendre que leur avenir ne sera pas du tout  rose. Au plus fort de la décennie noire, les ménages ne se sont pas sentis aussi désemparés qu’ils le sont maintenant !

Tout augmente, sauf les salaires, déjà modiques, et qui ont perdu plus de 50% de leur valeur et continuent à fondre comme neige au soleil. L’inflation galopante, les pénuries anarchiques font actuellement le quotidien des Algériens ne savent plus aujourd’hui quand leur insoutenable situation prendra fin. 

La pandémie du Covid-19, si elle a des effets notables sur la situation actuelle du pays, n’est pas la principale responsable des déboires économiques présents. Quand on fait tourner l’économie autour d’une seule ressource, les hydrocarbures, quand on accorde que peu d’importance au secteur agricole, quand on encourage le tout-import, quand on démolit de grandes entreprises publiques et quand on ne valorise pas le travail, il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à l’inflation, le chômage, la cherté de la vie et la médiocrité de la monnaie nationale.

En 2020, alors que la planète entière est à l’arrêt et que les prix du baril de pétrole se négociaient au-dessous des 14 dollars, les Algériens n’ont pas connu pareille situation de cherté de vie et de morosité sociale. Si la situation du pays ne s’améliore pas quand les prix du pétrole et du gaz explosent, quand va-t-elle alors s’améliorer, puisque on dépend économiquement essentiellement de ces hydrocarbures ?   

La crainte d’un sombre avenir fait jeter dans la mer des centaines d’Algériens, parfois des familles, quête d’un mieux social ailleurs et d’un avenir  meilleur pour leur progéniture. Cette situation explosive ne peut plus continuer ! Il faut en urgence remettre le pays au travail, en finir avec ce déficit d’activité et ces entreprises qui baissent rideaux l’une après  l’autre en jetant des cohortes de chômeurs dans les rues. L’heure est à la rationalisation des dépenses et à l’investissement productif !

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