Site icon L'Express Algérie

Rester vigilants plus que jamais

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Comme à la veille des élections législatives du 12 juin 2021, où il est observé sur le territoire national une multiplication de mouvements de grève et de protestation visant certainement à chauffer la rue et à entraver le processus électoral, les mouvements de grève sont en train de revenir avec force ces jours-ci, dans plusieurs secteurs d’activité, à la veille des élections locales.

Les écoles et les hôpitaux mobilisent d’ores et déjà leurs rangs pour les grèves annoncées pour cette semaine et dont le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur de l’Education (Cnapeste) va ouvrir le bal par sa grève cyclique de deux jours par semaine à partir de ce mardi. 

Pour légitimes que soient toutes les revendications soulevées par ces différents corps, et pour légitime que soit le recours à la grève pour se faire entendre, le calendrier choisi pour ces actions suscite quelques interrogations. En premier lieu, la crise sanitaire du Covid-19 malgré son repli est toujours là avec ses menaces réelles d’une quatrième vague. La vigilance doit être de rigueur et créer des troubles sociaux en cette conjoncture qui nécessite la mobilisation générale ne peut être vu que comme une entreprise de fragilisation du front intérieur et d’ affaiblissement de la collectivité nationale.

Outre cette crise sanitaire qui appelle à la conjugaison des efforts de tout le monde, les graves tensions avec le Maroc, la crise diplomatique avec la France et l’instabilité chronique au Sahel doivent pousser à la vigilance citoyenne et doivent donner lieu au resserrement du front intérieur pour déjouer tous les plans diaboliques qui sont en train de se tramer contre notre pays.

Il y a à n’en pas douter de réelles tentatives et de véritables plans pour déstabiliser l’Algérie. Pas seulement ! Certaines chancelleries étrangères travaillent carrément et au grand jour à son démembrement. De tout un chacun est exigé d’œuvrer à la stabilité du pays et de ses institutions.

Il y a lieu de noter qu’on est en période préélectorale. Et toute agitation ne peut être analyser qu’à la lumière de ces échéances. Les hausses des prix,  les grèves, même si elles sont légitimes, ont de quelques façons que soit un lien caché ou apparent avec les élections prévues pour le 27 novembre  prochain que certaines parties, veulent faire saborder par tous les moyens. Propagande, fake-news, protestations diverses, tout est bon pour pousser les citoyens au soulèvement et à bouder les urnes. Les syndicats qui ont de multiples raisons de monter au créneau et qui soulèvent, il faut le dire des revendications justes et légitimes sont appelés à la vigilance surtout en cette période de doutes et de campagnes de déstabilisation féroce contre l’Algérie.  

Quitter la version mobile