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Tebboune, élection an 2: Les acquis, les embûches et ce qui reste à réaliser

Le président Tebboune se rendra en Italie prochainement

Deux ans après l’élection de Abdelmadjid Tebboune à la présidence de la République, le 12 décembre 2019, la marche vers la reconstruction se poursuit. Renouvellement des instances élues, programme de relance, lutte contre la corruption, les zones d’ombre, ces régions « oubliés de la République ». Le système précédent avait miné tout le champ politique, économique et social, et il est était de l’ordre de l’invraisemblable de corriger, rectifier et remettre sur rails dans un laps de temps court.  

Lors de son premier discours à la Nation après sa prestation de serment, le 19 décembre 2019, il avait tracé les contours de l’Algérie nouvelle qui, a-t-il dit, sera à l’écoute des aspirations légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance, tout en classant les priorités », en tournant la page des différends, de la désunion et de la discorde et en construisant, la main dans la main, la « Nouvelle République, forte et respectée ». Il s’agit également de la consolidation de la place de l’Algérie dans le concert des Nations, à travers l’adoption d’une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à même de rétablir la confiance du peuple en son Etat et assurer sa mobilisation (peuple) pour « lutter contre la corruption et relancer la croissance économique ».

« Si je réussis, aidez-moi et encouragez-moi, et si je me trompe, corrigez-moi », avait déclaré le Président de la République lors de ce discours, avant l’ouverture de plusieurs canaux de dialogue avec les différents acteurs de la classe politique et du mouvement associatif ayant été associés à l’élaboration de la Constitution de 2020.

    Les procédures qui visent aujourd’hui à améliorer la situation du citoyen, viennent appuyer les décisions précédentes du Président Tebboune concernant l’exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l’Impôt sur le revenu global (IRG) et la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG).

Beaucoup de points ont certes été engrangés, dont principalement, et pour la première fois depuis 20 ans, la valeur des exportations hors hydrocarbures ont atteint 3,2 milliards de dollars, et devrait dépasser d’ici à la fin de l’année en cours 4,2 milliards de dollars, alors que la Loi de finances prévoit un taux de croissance de près de 3,3 % en 2022.

L’impact direct de ces données s’est traduit par le renforcement de l’indépendance de la décision politique, l’appui des positions souveraines de l’Etat algérien, outre la consécration du principe de réciprocité dans ses relations diplomatiques avec les autres pays, les différentes organisations et alliances internationales.

Sur cette base, la stratégie élaborée par le Président pour renforcer le rôle de l’Algérie aux plans régional et mondial, a réalisé des progrès remarquables en matière de diplomatie algérienne et permis récemment à l’Algérie de retrouver « sa véritable place après un recul des années durant, en s’imposant dans plusieurs dossiers régionaux soulevés à titre public ou confidentiel.

    Les bras-de-fer entretenus avec des Etats comme la France ou le Maroc renseignent sur la manière dont l’Algérie entend désormais marquer de son empreinte ses relations avec ses voisins, après des années de préjudiciable « effacement ».

La relance économique, le bien-être du citoyen, une gestion rationnelle des ressources et l’égalité des chances devraient être les prochaines étapes d’une marche en avant encore entourée d’embuches et cernée d’obstacles. 

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