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Un partenariat gagnant-gagnant

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

« Gagnons ensemble, prospérons ensemble, grandissons ensemble » tel est le triptyque résumé par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui managera le partenariat entre la Turquie et le Continent noir.

La feuille de route adoptée avant-hier à l’issue des travaux du troisième sommet Turquie-Afrique confirme la réalité de cette approche gagnant-gagnant dans la coopération afro-turque.

Comme par le passé, l’Afrique continue encore aujourd’hui à être dépouillée de ses richesses et à servir de grand marché pour les produits de pacotille de la majorité des pays occidentaux. Les richesses de l’Afrique bénéficient plus aux autres qu’à ses propres populations dont l’appauvrissement s’accroît d’année en année.

Si le néocolonialisme et les multinationales ont une responsabilité dans la situation qui prévaut actuellement sur le continent africain, les dirigeants africains sont encore plus coupables que les autres de ce qui est advenu du continent ! Par leur soutien et leur complicité avec les prédateurs étrangers, par leur silence complaisant devant la corruption et les détournements de fonds, ils ont contribué au sous-développement et au pillage de leurs pays respectifs.

Hormis l’exportation de matières premières, de minerais, de pétrole, il n y a quasiment pas d’investissements dans les pays africains, ce qui fait que leurs économies sont excessivement fragiles. Conscient d’avoir servi durant de longues décennies les intérêts des puissances étrangères au détriment de leur pays, les dirigeants africains sont entrain de rectifier le tir et d’engager des réformes et de promouvoir des partenariats qui devront dans les prochaines années se traduire par une amélioration visible des conditions de vie des populations actuellement aux prises avec la pauvreté, le chômage et la mal-vie.

La signature d’un plan de coopération sur cinq ans avec la Turquie fait partie de ces partenariats qui peuvent apporter beaucoup de choses positives au Continent. L’Algérie partie prenante de cet grand ensemble accorde un grand intérêt à ce partenariat dont les résolutions vont certainement contribuer à dessiner des horizons ambitieux aussi bien à l’Afrique qu’à la Turquie.

Ces résolutions Afro-turques qui portent essentiellement sur la paix, la sécurité et le développement vont sans aucun doute aider, d’ici 2026, l’Afrique à consolider davantage sa nouvelle image en diversifiant son économie et en améliorant ses systèmes de lutte contre l’insécurité, l’instabilité et les différents maux sociaux.

Tous les facteurs aussi bien politiques qu’économiques sont réunis pour la réussite de ce partenariat. Gageons que toutes les parties sortiront gagnantes, prospères et grandies par ce partenariat que le président Tebboune souhaite voir devenir un modèle en matière de coopération internationale.

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