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Un baccalauréat artistique pour une véritable industrie culturelle

Un baccalauréat artistique pour une véritable industrie culturelle

Une convention-cadre, portant sur la création d’un baccalauréat artistique a été signée, hier par la ministre de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji, accompagné du ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé un communiqué publié sur la page du ministère de la culture.

La même source affirme que « les termes de cet accord prévoient notamment la préparation d’un programme de travail commun pour concrétiser cet ambitieux projet, qui vise à responsabiliser la jeunesse algérienne de développer ses talents et ses loisirs dans diverses disciplines, et à renforcer l’enseignement artistique dans le milieu éducatif ».

Il s’agit également de « orienter ces jeunes talents vers une véritable industrie artistique et culturelle », explique le ministère.

Cet accord vient en application des engagements du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le domaine de la production intellectuelle, culturelle et artistique, visant à « former une nouvelle génération des professionnels de l’art dans les différentes disciplines de ce domaine prometteur, tout en exploitant l’énorme héritage historique de l’Algérie dans ses dimensions internationale, africaine et maghrébine et le promouvant dans les disciplines artistiques ».

Le président également insisté sur « la nécessité de renforcer l’éducation artistique dans le milieu éducatif en vue de le rendre une pépinière de talents, tout en la développant au niveau national dans les différentes spécialités pour parvenir à une véritable industrie artistique ».

Aussi, pour encourager les artistes en herbe et promouvoir les talents, Tebboune a mis l’accent, entre autres, sur « l’orientation des élèves talentueux depuis leur première année secondaire vers une branche artistique en vue de leur assurer une formation précoce et ouvrir la voie aux jeunes Algériens pour développer leurs dons et passions dans les différentes spécialités ».

Pour la concrétisation de ce projet, le président du conseil a relevé l’importance de la « complémentarité » et la « coordination » entre les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle en termes de formation artistique.

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