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Les 7 terroristes capturés à Skikda sonnent-ils le glas du terrorisme en Algérie ?

Les 7 terroristes capturés à Skikda sonnent-ils le glas du terrorisme en Algérie ?

Les sept (7) terroristes capturés par des détachements de l’Armée nationale lors d’une opération de fouille et de ratissage menée dans la forêt d’Oued Edouar près de la commune de Beni Zid, daïra de Collo, willaya de Skikda, constituent-ils le dernier carrée de terroristes encore opérationnels en Algérie ?

Si l’on observe la composante des éléments capturés, leur parcours et leur importance, on serait tentés de répondre par l’affirmatif. Il est vrai que des éléments demeurent encore disséminés ça et là, dans les maquis de Ténès, dans le sud ou ailleurs, mais ce sont des sous-fifres sans importance, appelés à disparaitre dans le temps, par la logique mathématique et infaillible de l’élimination naturelle. La société est située loin de cette violence et chaque jour qui passe disqualifie ses tenants de la scène.

Aussi, c’est surtout sous cet angle qu’il faut apprécier la « qualité » des individus capturés. Jugez-en : -1- Leslous Madani, dit «Cheikh Assim Abou Hayane », Mufti général des groupes terroristes), a rejoint les groupes terroristes en 1994; 2- Betayeb Youcef, dit «Oussama Abou Soufiane Anighassi» émir du groupe, a rejoint les groupes terroristes en 2007; 3- Zerrouk Belkacem, dit «Abou Anès», a rejoint les groupes terroristes en 2005; 4- Belaoui Mohamed, dit «Zerkaoui Abou Oubaïda», a rejoint les terroristes en 2007;5- Zemmouri Abdelhak dit «El Hadj», a rejoint les groupes terroristes en 2003;6- Ben Hmida Rachid dit «Houdaïfa», a les groupes terroristes en 1996 ; et enfin, n°7 de la liste, Djilali Abdelkader alias «Moussa», qui a rejoint les groupes terroristes en 2015.

Depuis la mort au Nord-Mali de Abdelmalek Droukdel, le « chaos des djamaâte » est plus visible. Son remplaçant, Youcef al-Annabi, est un scribe qui passe son temps à écrire, et est sans  aucune influence sur le terrain. De même, le rôle des Algériens dans les groupes armés au Grand Sahara a grandement périclité. Cela nous permet au moins de penser que le groupe de Collo était l’un des tout derniers groupes encore opérationnels en Algérie. 

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