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Extraordinaire reconstruction des blocs issus de la « guerre froide »: Les « leçons ukrainiennes »

Zelenski souhaite embarquer l’Afrique contre la Russie

En constatant hier, que « sans négociations, on n’arrêtera pas la guerre » en Ukraine, Volodymyr Zelensky se dit convaincu que rien n’arrêtera Moscou hormis un compromis. Il était temps. Zelensky aura eu le temps de constater que l’Europe, hormis crier au loup, n’a pas bougé pour lui porter secours. Il doit en être choqué, traumatisé à vie. Finalement, sa famille c’est le prolongement russophone de l’Ukraine vers l’est. Ceci est la première leçon. Mais pour l’apprendre, le président Zelensky a précipité son pays dans une confrontation inutile qui servait uniquement les menées souterraines occidentales et non pas les populations ukrainiennes.

        Seconde leçon à retenir, capitale et décisive à la fois, la reconstruction des blocs issus de la guerre froide. On l’a vu distinctement, les Etats Unis et la Grande-Bretagne ont marché de concert, utilisant l’Otan ; l’Europe écartelée entre ses intérêts, ses accords, ses objectifs et ses contradictions. Au final, elle n’a pas fait le poids face à une Russie qui s’avançait en connaissance de cause. La Chine appuyait discrètement la Russie, avec en arrière-plan ses soucis taïwanais.  Au plan idéologique, on a fait avec la guerre en Ukraine un bond de quarante ans en arrière.

Autre leçon (elles sont plusieurs, en fait), la déflagration a touché toute la planète. L’Afrique n’a pas été en reste. Mais dans l’ensemble, les Africains ont été solidaires avec les populations ukrainiennes, pas avec Zelensky, qui a précipité son pays dans un bras-de-fer perdu d’avance. Pour les Africains, il fallait que l’Occident fasse au moins le quart de ce qu’il a fait pour Zelensky pour la Palestine et le Sahara occidental. Ce « deux poids deux mesure » va couter cher à l’Occident, qui s’est découvert au monde dans toute sa laideur. 

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