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Faire barrage aux investissements spéculatifs

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L’industrie pharmaceutique en Algérie est en train de franchir un pas de géant. Les informations livrées samedi par les participants aux Premières journées internationales sur l’évolution des technologies de santé confirment les progrès notables que cette industrie est entrain d’accomplir. 

En 2020, le marché national du médicament représentait 4,3 milliards USD, dont 2 milliards USD d’importation et 2,3 milliards USD de production locale. En 2021, la facture d’importation des médicaments est passée de 2 milliards de dollars à environ 1,2 milliards de dollars. En 2022, outre le fait qu’on ait atteint pour certains produits un taux d’intégration de 90%, trente-sept produits pharmaceutiques importés en 2021 sont  produits localement. 

Ce qui promet de réduire encore cette année la facture d’importation des médicaments. Voila le genre d’industrie dont l’Algérie a besoin et qui doit constituer un exemple à suivre. Utiliser les matières premières, les composants et les intrants locaux, viser des taux d’intégration de plus de 60%, satisfaire les besoins locaux et exporter le surplus, voilà ce que l’on attend de nos industries et c’est ce que fait justement l’industrie pharmaceutique. 

Et c’est ce qui doit se faire également dans tous les autres domaines. Les expériences amères du secteur automobile en Algérie qui n’a d’industrie que le nom ne doivent plus se répéter. Toute industrie qui vise à encourager la production nationale, à augmenter la valeur ajoutée à réduire le volume des importations et à promouvoir les exportations ne doit plus être tolérée.

Les dégâts et les retards générés pour le pays par les investissements spéculatifs, les fausses industries sont incommensurables. Que de temps perdus, que d’argent public parti en fumée,  que de factures gonflées…avec  toutes ces fausses industries et ces investissements spéculatifs. 

L’approche de l’industrie pharmaceutique basée sur la recherche, les partenariats gagnant-gagnant ainsi que sur la production nationale avec un nouveau modèle de développement du taux d’intégration est celle qui doit-être adoptée par les autres secteurs. Qu’il s’agisse de l’automobile, de l’électroménager, de la téléphonie mobile…partout on devrait adopter la même approche. Un renouvellement industriel en Algérie est nécessaire. 

Les approches fantaisistes qui ont permis jusque-là l’apparition de toute une faune de faux capitaines d’industries qui ont sucé jusqu’à la moelle le trésor public sans aucune contrepartie doivent être combattues avec des dispositifs réglementaires très  sévères. Tout doit être fait pour développer la production nationale et préserver les devises en les consacrant uniquement pour des produits impossibles à fabriquer en Algérie.  

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