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Massacres coloniaux du 8 Mai 1945: Un mémoriel pour l’avenir

Massacres du 8 mai 1945, un crime colonial « imprescriptible »

Il y a 77 ans, le 8 mai 1945, jour de la capitulation de l’Allemagne, et tandis que la France et ses alliés célèbrent avec soulagement leur liberté marquant la fin du nazisme, d’autres peuples tombent sous les balles assassines de ceux-là même qui crient « Liberté-Egalité-Fraternité».

Sur la berge sud de la Méditerranée, dans l’Algérie française de l’époque, des rassemblements pacifistes, organisés dans tout le pays, tournent tout à coup au drame et à la tragédie.

Pendant plusieurs jours, mais plus intensément le jour du 8 mai 1945, (ils ont duré sept semaines et ont pris fin le 26 juin 1945), les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata ont été des répressions sanglantes qui suivirent les manifestations nationalistes, et anti-colonialistes notamment de Constantine pendant la colonisation française. Ces évènements se sont déroulés pendant le mandat du président du gouvernement provisoire de la République française, Charles de Gaulle. 

   Lors de cette journée, « des témoignages, des interviews, des reportages et des documentaires historiques seront diffusés, en sus des acquis réalisés par l’Algérie dans ce dossier important et sensible ». La Radio algérienne offrira un « don symbolique » au ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, sous forme d' »une collection importante de CD contenant des enregistrements originaux et rares de valeur historique et scientifique de témoignages et d’enquêtes documentaires sur de nombreux événements, batailles et massacres survenus dans différentes régions du pays durant la glorieuse Révolution de libération nationale ». Il s’agit également de portraits et de biographies de chouhada, de dirigeants et de héros qui ont écrit en lettres d’or leurs noms dans l’histoire de la Révolution nationale et celle de l’Algérie.

Un moment de rappel pour la mémoire collective, car le 8 mai n’est pas que le passé, le 8 mai sert aussi pour l’avenir. 

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