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Arrêter avec les pratiques du passé

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Rien ne semble pourvoir arrêter à court terme l’irrésistible ascension de l’or noir. Les prix du baril de pétrole qui ont dépassé depuis le 24 février dernier les 100 dollars continuent à grimper malgré la dernière décision de l’OPEP+ d’augmenter en juillet prochain sa production de 648.000 barils de plus par jour.

Cette hausse des prix a apporté un véritable bol d’oxygène au pays qui a fini l’année 2021 dans une morosité économique indescriptible. Pénuries, inflation, hausse des prix, paupérisation, chômage, baisse du pouvoir d’achat…les Algériens ont vécu, en effet, la fin de l’année 2021 et le début de l’année 2022 dans la grisaille et la détresse.

 L’inflation record qui a dépassé les 9 % en 2021 a réduit à néant les revenus des ménages à telle enseigne que les salaires et les pensions de la majorité des Algériens, ne suffisent même pas à couvrir les besoins d’une semaine. Ce rebond historique des prix du pétrole porté essentiellement par le conflit russo-ukrainien constitue une véritable occasion pour le pays pour sortir du marasme financier où il est englué depuis 2019.

 Cette embellie des prix du pétrole qui pourrait dépasser les 125 dollars le baril dans les prochains jours permettra au pays de lancer ses différents  programmes de diversification économique pour sortir définitivement de la dépendance outrancière des hydrocarbures. En Algérie, depuis de longues années on parle de réformes pour diversifier l’économie nationale, mais force est de constater que malgré tous les beaux discours des anciens gouvernements, l’Algérie demeure toujours entièrement dépendante des hydrocarbures. Comme quoi tous les programmes et plans élaborés auparavant pour donner des assises solides à notre économie et la sortir de la dépendance des hydrocarbures n’ont finalement été que des attrape-nigauds. C’est insoutenable! Cela fait plus de vingt ans que l’on parle de diversification économique, des énergies vertes, d’un secteur agricole puissant, d’un secteur touristique compétitif et on se retrouve vingt années après à dépendre encore à hauteur de plus de 90% des hydrocarbures.

 « En Algérie, c’est connu, une fois les prix du pétrole sont en baisse, on s’empresse de préconiser des réformes, mais une fois les prix augmentent, on les abandonne ». Les mots de cet expert expliquent en partie pourquoi l’Algérie tourne en rond depuis de nombreuses années. Il n y a aucune évaluation des politiques économiques mises en place, aucun suivi et contrôle rigoureux des programmes engagés…et pire nul ne se sent tenu de réaliser les projets dans les délais. Le président de la république s’est engagé à faire de cette année celle du décollage économique. Les prix actuels du baril de pétrole, rendent ce décollage inéluctable.  

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