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Un autre drame qui nous interpelle

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Encore un drame qui relance avec une vive inquiétude la question de la sécurité des infrastructures aéroportuaires en Algérie. Deux corps sans vie de jeunes ont été retrouvés, samedi dernier dans la chambre du train d’atterrissage d’un avion de ligne immatriculé 7T-VJB, un Airbus A330-200 d’Air Algérie en partance pour Barcelone.

Cette tragédie, qui survient moins de trois mois après le drame du 9 mars dernier ou un jeune constantinois de 16 ans a réussi à s’introduire dans la soute à bagages d’un avion de la compagnie aérienne algérienne et à atterrir dans des conditions lamentables à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle de Paris, doit donner lieu à des mesures drastiques pour mettre un terme à cette situation intenable qui ternit gravement l’image de nos aéroports, de la compagnie Air Algérie et de l’Algérie entière. Car, si des jeunes de 16 à vingt ans parviennent à s’introduire avec cette aisance déconcertante dans les soutes à bagages des avions d’Air Algérie, que dire alors de groupes terroristes bien entraînés ! Des enquêtes profondes et minutieuses doivent être réalisées dans les meilleurs délais pour établir toutes les responsabilités et découvrir comment de jeunes harragas sans expérience parviennent à accéder au tarmac et à s’embarquer à bord des avions malgré toutes les mesures de sécurité en vigueur.

L’incident du 09 mars dernier aurait normalement déclenché toute une série de mesures pour éviter que ne se reproduise ce genre de drames, mais les mauvaises habitudes sont tellement ancrées chez nous qu’il serait difficile d’en venir à bout. Tout semble montrer que chez nous, on ne tire pas les leçons des mauvaises expériences, mais on aime les répéter ! Les failles, le relâchement, les lenteurs, l’incompétence, le clientélisme, la corruption, l’impunité, les complicités, le manque de rigueur, le manque de moyens, les sabotages… plusieurs motifs sont fournis par des analystes pour expliquer toutes les anomalies observées dans les aéroports du pays, mais qu’attend-on pour y remédier ?

L’Algérie ne pourra être forte qu’avec des infrastructures portuaires et aéroportuaires hautement sécurisées où toute activité illégale sera sévèrement traquée. Avec les derniers scandales liés au transfert illicite de devises et autres affaires de corruption qui ont secoué l’aéroport international Houari Boumediene, et les drames de ces « harragas aériens », il urge d’améliorer les dispositifs de sécurité portuaire et aéroportuaire et d’œuvrer à garantir davantage de clarté et de transparence dans le suivi et le contrôle de toutes les opérations douanières. Les ports et les aéroports sont les vitrines du pays. Il est donc de notre devoir d’améliorer leurs images !

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