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La FIA, un rendez-vous important

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Après une interruption de deux années, en raison des restrictions imposées par la lutte contre la pandémie du Covid 19, la Foire Internationale d’Alger revient cette année dans un contexte de repli économique mondial aggravé par le conflit russo-ukrainien qui s’installe dans la durée. C’est en raison justement de la stagflation qui a affecté les économies de nombreux pays et des projections de ralentissement prolongé de la croissance mondiale et de perturbations des chaînes d’approvisionnement que l’édition de cette année a été dédiée, comme le précise le slogan choisi, à des partenariats stratégiques.

Longtemps desservie par ses choix économiques centrés sur les hydrocarbures et par une gouvernance très mauvaise, l’Algérie tente avec vigueur ces deux dernières années de réparer les dégâts causés par l’ancien régime et de mettre le pays sur la bonne voie. Travail herculéen, s’il en est, au regard des différents défis à relever et des coups de pieds à donner dans la fourmilière, mais le pari est engagé et il commence déjà à donner ses fruits.

La tenue de cette foire dans ce contexte de tensions internationales avec ces objectifs stratégiques est une preuve que l’Algérie veut aller de l’avant et veut renouer avec les pratiques économiques et commerciales saines en s’associant avec divers partenaires. Inaugurée par le président Tebboune, accueillant quelques 700 entreprises représentant 20 pays, avec comme invité d’honneur le pays de l’Oncle Sam, cette édition est révélatrice de la volonté de l’Algérie de se donner une économie forte, diversifiée et de bâtir des partenariats solides basés sur le principe gagnant-gagnant.

 Énergie, construction, agriculture, agroalimentaire, hydraulique, environnement, industrie aéronautique, éducation… divers secteurs relevant du public et du privé sont présents à cette Foire qui augure l’établissement de partenariats fructueux. Le partenariat avec les Etats-Unis sera marqué par l’ouverture d’une nouvelle session des discussions algéro-américaines concernant l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (Tifa). Pour faire valoir  le nouvel environnement économique de l’Algérie Nouvelle,  il sera  procédé durant cette foire  à travers des conférences organisées à  l’initiative de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) à   l’explication et à  la promotion du nouveau Code de l’investissement. Tout compte fait comme l’a si bien souligné « La FIA est l’une des plus grandes foires économiques du genre en Afrique ». Intervenant après la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement qui facilite la coopération et la création des partenariats entre entreprises locales et étrangères, cette foire se présente comme une excellente opportunité pour les entreprises nationales et étrangères qui renouent ainsi avec les projections prometteuses en dépit de la morosité ambiante dans le monde.   

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