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Ces projets qui ne démarrent pas

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Il ne reste que six mois pour juger de la validité de l’engagement qui consiste à faire de l’année 2022 celle du décollage économique. Pour l’instant, les nombreux projets stratégiques souffrant de retards, de blocages, de bureaucratie, d’ajournement, à l’exemple du projet de production de 1000 mégawatts en énergie solaire photovoltaïque dénommé «Solar 1000 MW», ne présagent rien de bon.

Ces retards vont se traduire immanquablement sur les coûts de financement et c’est une fois encore le trésor public et la bonne santé économique du pays qui vont en pâtir . On ne le répétera jamais assez, « le temps c’est de l’argent », mais vas-y faire comprendre cette évidence à nos bureaucrates.

Tout généreux qu’il est, le programme de 2022, l’année du décollage économique, pèche par l’absence de stratégie devant définir les ressources humaines et financières et un calendrier adéquat pour sa mise en œuvre. Les feuilletons interminables de « Solar 1000 MW », de l’industrie automobile, du projet d’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, du Projet phosphates intégré (PPI), pour ne citer que ceux-là montrent toute les difficultés qu’a le pays à se débarrasser de ses mauvaises habitudes et à amorcer une véritable renaissance nationale.  

Le temps est venu d’enterrer définitivement les politiques des discours et des programmes sur papier en vigueur sous Chadli et Bouteflika qui n’ont généré que sous-développement et instabilité chronique au pays. Les promesses ne font plus recettes et elles sont contre productives. 

Seule la transparence et le langage de vérité peuvent maintenant convaincre. Depuis des décennies qu’on promet d’atteindre l’autosuffisance en blé, en pomme de terre… et on est toujours là à importer sans arrêt avec augmentation chaque année des quantités importées. Touts les plans, tous les programmes, tous les engagements pris depuis au moins quarante ans ne sont pas encore réalisés. Nous dépendons toujours des hydrocarbures,  nous exportons essentiellement et toujours du pétrole, nous importons 80% de nos besoins et notre monnaie va toujours de mal en pis. Les programmes de prise en charge du développement social durable promis pour garantir une vie digne aux Algériennes et Algériens n’ont jamais abouti. 

Et on est toujours dans la même logique malgré la volonté affichée par le président de la république d’en finir avec les mauvaises pratiques qui ont rongé les capacités de la Nation. Un projet qui devrait être réalisé en deux ans avec un tel budget s’étire indéfiniment en voyant son budget triplé ou quadruplé. 

Il n y a ni rigueur, ni suivi ni contrôle sérieux dans la réalisation des projets. Cette façon de gérer montre que les conditions visant à adapter l’économie nationale aux normes de connaissance, d’effort et de compétence ne sont pas encore réunies.

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