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Crise alimentaire, il y a danger !

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Le FMI, le PAM, la FAO et l’assureur Allianz Trade prévoient pour les mois à venir une forte détérioration de la sécurité alimentaire dans de nombreux pays. Ces organisations précisent que ce sont surtout les pays qui sont des importateurs nets qui vont subir de plein fouet les effets de cette crise alimentaire mondiale qui ne veut pas dire son nom. En effet, les raisons à l’origine de cette crise alimentaire mondiale et de cette flambée des prix des céréales, des huiles de cuisson, des carburants et des engrais ne sont pas aussi claires qu’elles le paraissent.

Si pour l’Occident, le responsable est tout trouvé, c’est la Russie avec sa politique guerrière, pour Valdimir Poutine ce sont plutôt les erreurs systémiques de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne ainsi que les récentes sanctions imposées par les occidentaux à la Russie qui sont les véritables causes de l’inflation mondiale actuelle et des  risques sérieux de famine qui pèsent sur de nombreux pays.

Quoiqu’il en soit et quelque soient les vraies causes de cette crise alimentaire, elle est bien là et ses effet commencent à se faire sentir dans de nombreux pays. Chômage de masse, baisse du pouvoir d’achat, hausse folle des prix, pénurie des produits tels que la semoule, l’huile… l’impact indésirable de cette crise dans certains pays est déjà palpable et pourrait s’aggraver comme le prédisent plusieurs organisations dans les mois prochains si rien n’est fait pour arranger au moins les déréglages créés par la crise ukrainienne. 

 L’étude publiée en ce mois de juin par l’assureur Allianz Trade prédit de mauvais jours pour certains pays qui auront à affronter en cas de persistance de cette crise de graves troubles sociaux qui pourraient même entraîner la chute de leurs gouvernements comme lors des printemps arabes. Ceci dit, l’Algérie qui est le 4e gros importateur de blé au monde, 3e gros importateur de lait au monde ne peut ignorer les dangers que tout  ce remue-ménage mondial lui fait courir. Outre d’anticiper maintenant le risque d’un choc alimentaire, l’Algérie doit impérativement réussir sa transition vers une économie libérée de la dépendance aux hydrocarbures et de l’emprise de la volatilité de leurs prix. C’est maintenant que les règles de bonne gouvernance doivent être adoptées, c’est maintenant qu’une judicieuse politique socio-économique hors la rente pétrolière doit être mise en place. La page du « capitalisme de copinage » doit non seulement être tournée mais déchirée, pour en finir avec cette économie à faibles performances dont les finances dépendent essentiellement des recettes d’hydrocarbures.

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