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Les exemples Italien et Espagnol

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

L’Algérie a décidé d’augmenter de 4 milliards de mètres cubes de gaz à l’Italie à partir de cette semaine. Les relations entre les deux pays sont un exemple de bon voisinage et de respect mutuel. Cela ne date pas d’aujourd’hui et les Algériens ne sont pas amnésiques. L’Italie a été le seul pays Européen et dans le pourtour méditerranéen à ne pas prendre part à l’embargo décrété contre l’Algérie durant la décennie noire. L’Italie, par cette position a gagné le respect des Algériens qui n’oublient rien. De ce fait, la décision d’Alger de tendre la main aux Italiens dans le contexte de crise énergétique est un juste retour d’ascenseur envers ce pays que l’on peut qualifier d’ami.

De l’autre côté, la décision souveraine de l’Algérie de procéder à la suspension du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec le Royaume d’Espagne, est un acte patriotique qui atteste encore une fois que l’Algérie n’est favorable qu’à des partenariats bilatéraux fiables.
Les pays qui ne se respectent pas leurs engagements en faveur des causes justes à l’exemple de celles de la Palestine et du Sahara occidental, qui font dans des revirements diplomatiques imprévisibles, qui ne cherchent que leurs propres intérêts ou qui engagent ouvertement ou en sourdine des hostilités à l’égard de l’Algérie ne doivent que s’en prendre à eux-mêmes en cas de rupture diplomatique avec Alger.

Le gouvernement espagnol a multiplié les maladresses ces derniers temps à l’égard de l’Algérie et il doit en assumer les conséquences. Après avoir changé étrangement de position par rapport au statut du Sahara occidental en s’alignant sur la proposition marocaine, l’Espagne est allée même jusqu’à accepter d’acheminer du gaz vers le Maroc via le Gazoduc Maghreb Europe (GME) que l’Algérie a à peine cessé d’utiliser.

Il n y a pas pires outrages et irrespect que cela. ! L’Algérie se devait de défendre son honneur et ses intérêts. Et elle a bien agi en suspendant ce faux « traité d’amitié » qui la lie avec un partenaire frivole qui ne sait même pas sur quel pied danser. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, pour des raisons qui restent encore à découvrir, a vendu le Sahara occidental et travaille ouvertement pour les intérêts marocains.

Les clarifications demandées par l’Algérie sur le changement historique de la position espagnole sur le Sahara occidental ne sont jamais venues, pis que ça Pedro Sánchez , pourtant isolé politiquement dans son propre pays sur la question persiste à justifier son revirement en violation des obligations juridique, morale et politique qu’impose à son pays son statut d’ancienne puissance colonisatrice.

C’est indéniable !Le gouvernement de Pedro Sánchez a choisi l’escalade avec Alger , en ignorant d’abord ses demandes d’explications, en tentant ensuite de détourner du gaz algérien vers le Maroc et en s’entêtant enfin en violation de la légalité internationale à reconnaître la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Donc tout ce qui arrive actuellement entre Alger et Madrid n’est que le fait Pedro Sánchez .

Les responsables et surtout les parlementaires espagnols devraient se ressaisir et se débarrasser rapidement de l’encombrant Pedro Sanchez qui a sacrifié son pays pour une histoire liée à un chantage exercé par un roitelet en fin de règne. L’Espagne mérite mieux que cela.

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