Site icon L'Express Algérie

La Haute autorité de lutte contre la corruption installée

Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a présidé, mardi, 19 juillet, au nom du président de la République, la cérémonie d’installation officielle de la présidente, Mme Salima Mesrati, ainsi que des membres du Conseil de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.

Dans son allocution, le chef de l’exécutif a indiqué que « l’Algérie a enclenché un processus de réformes importantes et profondes prévues dans le programme du président de la République qui s’est engagé à œuvrer à l’édification de l’Algérie nouvelle qui consacre les principes de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance et les fondements de l’État de droit et de justice ».

Dans cette perspective, et convaincu de l’importance de ces principes et valeurs, « le président de la République a affirmé dès le début la nécessité de moraliser la vie publique, consacrer l’indépendance de la justice et renforcer la reddition de comptes, en veillant à mettre la gestion des affaires publiques à l’abri du pouvoir de l’argent », a-t-il ajouté. Il a souligné, dans ce sens, « l’attachement du président de la République à jeter les fondements d’un Etat fort de ses institutions ».

Aïmene Benabderrahmae , a rappelé que l’Algérie a engagé des amendements substantiels de la Constitution en 2020 et qu’elle se trouve actuellement à la dernière étape de parachèvement de la construction de l’édifice institutionnel avec l’installation de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.

Cette autorité, a encore souligné le premier ministre, est une institution de contrôle dotée, par la Constitution, de larges prérogatives, en vertu desquelles, elle se chargera de mettre « une stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, veiller à sa mise en œuvre et à son suivi, contribuer à la moralisation de la vie publique, à la consolidation des principes de transparence et de la bonne gouvernance et contribuer au soutien des capacités de la société civile et des autres acteurs dans la diffusion de la culture du rejet de la corruption et de la protection de l’argent public ».

M.Benabderrahmane s’est dit convaincu que « l’expérience et la compétence de la présidente et des membres de cette autorité permettront d’atteindre ces objectifs », assurant qu’ils « recevront tout l’appui du gouvernement ». 

Quitter la version mobile