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Djezzy passe sous le contrôle de l’État

Djezzy teste avec succès la 5G à Alger, à Oran et à Annaba !

L’opérateur néerlandais de réseaux mobiles, Veon (anciennement appelé VimpelCom), a annoncé vendredi, 5 août, avoir reçu, de la part du Fonds national d’investissement (FNI), un organisme représentant l’Etat algérien, environ 682 millions de dollars pour le rachat de la participation de Veon dans sa filiale algérienne Omnium Telecom Algérie SPA Djezzy)  de 45,57 %.

Ainsi, l’opération de cession a été définitivement bouclée. Elle l’a été après plusieurs mois de négociations.  « Aujourd’hui, nous avons finalisé la vente de notre participation dans Djezzy à notre partenaire FNI, marquant une étape importante dans notre stratégie de rationalisation du portefeuille de VEON », a déclaré le P-DG du groupe Veon, Kaan Terzioglu, sur le site officiel du groupe.

Il a ajouté que, sous la direction de Matthieu Galvani, DG de Djezzy, « l’équipe de Djezzy a construit un opérateur de télécommunications exemplaire, qui continuera à contribuer à servir l’Algérie avec des services de premier ordre ». Le P-DG de Veon a tenu, par la même occasion, à « remercier l’équipe pour son travail acharné, et le FNI pour un partenariat réussi ».

Pour Djezzy, le FNI entend, à travers cette acquisition, « préserver la solidité de la gouvernance de la société tout en s’engageant à poursuivre son soutien au plan de développement de Djezzy afin de maintenir le cap de la croissance et garantir sa pérennité et sa rentabilité ». Veon se détourne ainsi  du marché algérien pour d’autres horizons. Il cherche à se replacer sur l’échiquier de la téléphonie, à l’échelle mondiale.

Avant que Veon n’ait pris pied en Algérie,  Djezzy était une filiale de Vimpelcom. Et l’État algérien avait décaissé un chèque de 2,6 milliards de dollars pour en avoir la majorité des actions. Djezzy était en conflit avec l’État. On s’en souvient, ce litige avait occupé le devant de la scène médiatique pendant plus de cinq ans.

Mais, à un moment donné, l’État avait décidé d’agir dans cette affaire, en exerçant son droit de préemption pour racheter cette société. Le pays ne voulait pas aller à l’arbitrage international, craignant un dénouement à retentissement. Le droit de préemption qui a été introduit dans la législation algérienne permet d’avoir un droit de regard sur les cessions des actifs détenus par des entreprises étrangères en Algérie. 

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