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Alger, terre de réconciliation palestinienne

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

L’Algérie qui a abrité un certain 15 novembre de l’année 1988 la proclamation de la naissance de l’État palestinien, verra-t-elle en cette veille du 34e  anniversaire de cette proclamation se concrétiser la réunification tant attendue des rangs palestiniens dans l’optique d’un établissement prochain d’un gouvernement d’union national ? Toute porte à croire que la terre algérienne qui a vu la naissance de l’État palestinien verra également la proclamation de la réconciliation palestinienne.

Les rounds de discussions menés ces derniers mois par l’Algérie avec l’ensemble des factions palestiniennes ont été, à bien des égards, concluants. La  poignée de main à Alger , le 5 juillet passé ,entre  Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne et Ismail Henniya, le chef du mouvement Hamas, indiquait clairement que le chemin de la réconciliation et de l’enterrement de la hache de guerre est largement aplanie. 

Comme suite logique à cette poignée de main historique, quatorze factions palestiniennes vont se rencontrer à Alger les 11 et 12 de ce mois pour régler les différends qui les opposent et construire l’Unité qui leur manque pour faire triompher leur cause. Devant les reniements de certains régimes arabes qui ont tronqué la cause palestinienne contre une normalisation improbable avec l’état hébreu,  les Palestiniens sont tenus à mettre fin à leurs tiraillements et à leur division qui  ne profitent qu’à leurs ennemis. L’Algérie qui a mené une révolution admirable contre le colonisateur français sait pertinemment qu’aucune cause ne peut être gagnée sans union et sans unité  des rangs. Aussi pèse-t-elle de tout son poids pour mettre un terme à l’état de fracture qui fragilise les rangs des Palestiniens et donne, à l’occasion, de l’arrogance à l’occupant sioniste. 

Le désintérêt de la communauté internationale à la cause palestinienne et la domestication par Israël de certains pays arabes qui étaient naguère de fervents alliés des Palestiniens exigent des différentes  factions palestiniennes à mettre l’intérêt de la Palestine au-dessus de toute autre considération.  C’est cette division des rangs, créée en toute évidence par des parties étrangères, qui  a encouragé l’occupant à réprimer, à  tuer des Palestiniens, à détruire leurs maisons, à  s’enhardir dans sa politique d’expansion et à multiplier les agressions contre la mosquée d’El Aqsa.

Les Palestiniens sont conscients que les sionistes ne s’arrêteront pas tant que la mosquée d’El Aqsa n’est pas détruite et élevé à sa place le troisième temple attendu par tous les sionistes du monde.  Dès lors, les factions palestiniennes doivent savoir que leur salut réside dans leur unification. L’initiative algérienne est une chance qu’ils doivent saisir à tout prix. Il y va de leur survie et de l’aboutissement de leur cause.

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