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Benabderrahmane veut libérer l’acte d’investir

Benabderrahmane veut libérer l’acte d’investir

« Nous continuons à assurer l’accompagnement et l’aide nécessaires pour permettre aux opérateurs économiques d’adhérer à notre démarche et d’accéder à de nouveaux marchés qui leurs sont ouverts », a affirmé le Premier ministre M. Aïmene Benabderrahmane.

L’acte d’investir « ne saurait relever de la simple théorie, ni être tributaire de l’existence de structures accompagnant les investisseurs, mais doit pratiquement donner une forte impulsion à travers l’accompagnement de ces investisseurs sur le terrain, le règlement de tous les problèmes et la levée de tous les obstacles auxquels ils sont confrontés dans la réalisation de leurs projets ».

M Benabderrahmane a mis l’accent sur l’impératif de saisir toutes les opportunités pour permettre à l’économie nationale de se diriger vers de nouvelles perspectives, notamment la réalisation de l’autosuffisance concernant beaucoup de produits stratégiques comme la production d’huile, de graines oléagineuses et de lait, affirmant que « l’Algérie entend réaliser, en 2023, un chiffre de 10 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures ». 

Le Premier ministre estime que toute croissance économique nécessite inéluctablement la réalisation, au préalable, des investissements structurants et rentables pour chaque pays. Pour cela, il est impératif, avoue-t-il, de créer les conditions idoines et lever tous les écueils entravant la concrétisation de ce type de projets d’envergure.

Outre la résolution des problèmes auxquels les investisseurs sont confrontés, les pouvoirs publics sont tenus de leur garantir un accompagnement sur le terrain. Pour lui, l’Algérie offrait des avantages dont plusieurs pays ne disposent pas. M Benabderrahmane reste convaincu que la « gestion de l’économie nationale ne se fait pas selon une approche administrative, mais plutôt sur la base d’une approche purement économique”.

S’exprimant lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), et du Guichet unique des grands projets et investissements étrangers relevant de l’Agence, M. Benabderrahmane a souligné que  » certaines structures à l’image des ports et aéroports devraient fonctionner selon les standards internationaux ».

En tout cas, « le Gouvernement passera à la vitesse supérieure les prochains jours à travers l’aménagement d’autres ports tels que Béjaïa, Mostaganem et Djen Djen ». Il a qualifié ce dernier de « joyau qui n’est pas exploité convenablement ».

L’Algérie, a-t-il relevé, dispose de « nombreuses structures auxquelles l’État avait consacré des sommes colossales, mais qui ne fonctionnent pas comme il se doit ». Le Premier ministre a précisé: « il est grand temps d’y insuffler une nouvelle dynamique ». Il a indiqué, dans ce cadre, que l’AAPI et le guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, « revêtent une importance extrême en terme de soutien à l’économie nationale et aux investisseurs dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Le Premier ministre a, faut-il le préciser, inauguré le siège de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et du guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, en présence du Conseiller auprès du président de la République chargé des affaires économiques, Yacine Ould Moussa, de membres du gouvernement, et de représentants des organismes concernés par l’investissement.

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