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Redémarrage de l’usine Hyundai

Cahier des charges de l’industrie automobile: Les activités de l’importation et de la construction « revues et corrigées »

Le Directeur général, Khaled Djaballah, a indiqué qu’avec la matière première disponible, d’ici à la fin de l’année en cours, 2 344 voitures seront montées. 

Le complexe de montage de véhicules Hyundai de la société TMC, implanté dans la zone industrielle de Zaaroura (Tiaret) a repris jeudi son activité, avec la mise en service de deux lignes de production. A l’arrêt depuis presque trois ans, suite à la suppression en 2020 du dispositif pour l’importation des Kits SKD/CKD destinés aux usines de montage de véhicules, l’unité de la marque sud-coréenne vient de redémarrer.

Son Directeur général, Khaled Djaballah a indiqué que la mise en service des deux lignes de production permettra le montage d’un véhicule touristique de type « New Accent » dont une gamme fonctionnant à l’essence et l’autre au diesel. Il a fait savoir qu’avec la matière première disponible, d’ici à la fin de l’année en cours, 2 344 voitures seront montées pour une durée de trois mois à une année.

La deuxième phase sera lancée début 2023 en exploitant deux autres lignes de production sur les sept que compte l’unité, dont une ligne de production de camionnettes, qui peut produire 70.000 unités lorsqu’elle atteindra sa capacité maximale de production. Les autres lignes seront ouvertes progressivement, a expliqué M Djaballah.

Dans un premier temps, cette usine se contentera de l’assemblage de kits SKD/CKD, avec l’intention d’arriver, dans un délai de 3 ans, à un taux d’intégration de 40% en mettant en place des unités de production de certaines pièces localement. Il a affirmé en effet, que la société possède une unité de production des accessoires plastiques à Khemisti (Tissemsilt) et une autre de production de plaquettes de freins à Rouiba (Alger) d’une capacité de production de 1 million d’unités par an.

Une autre unité sera ouverte à l’usine de Tiaret pour la production des sièges et du réseau électrique et de radio, en plus de la sous-traitance avec les petites et moyennes entreprises qui seront chargées de fournir à la société des accessoires et autres. Mieux, Khaled Djaballah a souligné que des contacts sont en cours avec le partenaire coréen pour transférer pleinement son expérience à la partie algérienne. Il a précisé que l’entreprise dispose également d’une autre unité de production de véhicules à Frenda, dans la même wilaya, avec une capacité de production de 30.000 véhicules/an. 

70.000 véhicules par an

A propos des prix des véhicules et de la date de commercialisation de ces voitures, le directeur des stratégies de la société TMC Algérie, Bedjaoui Abderrahmane, a annoncé que le véhicule New Accent sera bientôt disponible sur le marché et que le prix est actuellement à l’étude au niveau de la société de commercialisation.

Les deux lignes de production emploient actuellement, faut-il le souligner, 158 travailleurs sur 780 recrutés par l’usine avant sa fermeture il y a trois ans. Pour confirmer l’intérêt qu’accordent à ce projet les plus hautes autorités du pays, à leur tête, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, le DG de cette usine a tenu à préciser que cette reprise s’effectuera sous la supervision des autorités locales, à commencer par le Wali de Tiaret et sous l’égide des hautes autorités du pays.

Selon lui, la relance des 7 lignes permettra de rappeler 780 employés, déjà formés par les partenaire sud-coréen Hyundai. Les employés sont prêts à reprendre le travail, a-t-il dit, en précisant que ces employés, qui ont bénéficié du départ volontaire, seront rappelés progressivement, avec la relance de l’usine.

M. Djaballah a expliqué que la décision de redémarrer deux lignes de montage, comme première étape, est justifiée par la disponibilité de la matière première, à savoir les kits d’environ 2344 voitures, l’équivalent de trois mois de travail en continu. Il a ajouté que la deuxième étape de la relance de l’usine interviendra en janvier 2023, avec le redémarrage de deux nouvelles lignes, pour arriver, progressivement, à la relance de toutes les lignes dont dispose l’entreprise, qui sont prêtes à reprendre l’activité, selon la disponibilité de la matière première.

L’usine est divisée en deux unités : la première est composée de trois lignes, la deuxième de quatre unités qui produisent six types de véhicules en plus d’un type de camion (H100). Le DG de TMC a indiqué que la relance des 7 lignes de montages permettront de mettre sur le marché national 70.000 véhicules par an. Si l’on additionne la production de l’unité de Frenda d’une capacité de 30.000 véhicules/an et 100 employés, le chiffre passera à 100.000 véhicules/an. 

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