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Bouffée d’oxygène…

Le sionisme, la plaie qui gangrène la terre

Les travailleurs, les chômeurs et les retraités dont les pensions n’excèdent pas les 20.000 dinars vont percevoir en ce mois de janvier les augmentations décidées par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune. Ce sera ainsi la quatrième augmentation salariale en l’espace de deux ans.

Après l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) en juin 2021, la réduction de l’Impôt sur le Revenu Global (IRG), à la faveur d’une mesure de la loi de finances 2022 et  la révision de la grille indiciaire, d’autres augmentation sont encore accordées en ce début d’année, augmentations qui vont certainement ramener un peu de joie dans les foyers étourdis depuis des mois par la valse tanguante de la hausse des prix de divers produits .

 Ces revalorisations confirment que l’amélioration du pouvoir d’achat demeure une question centrale pour le président Tebboune. En effet, par ces augmentations prévues encore pour 2024, il apparaît une réelle volonté d’aligner la grille salariale sur le pouvoir d’achat et de soutenir les personnes aux revenus modestes. Toutefois, si l’inflation n’est pas jugulée, ces révisions salariales n’auraient aucune incidence sur le pouvoir d’achat. Car pour le moment les augmentations salariales décidées depuis 2021 sont totalement siphonnées par la hausse généralisée des prix.

L’inflation est telle que les augmentations accordées se sont vite évaporées comme neige au soleil. Ce qui explique d’ailleurs l’accueil mitigé  des travailleurs et des retraités pour ces revalorisations qu’ils jugent « insuffisantes » en raison de l’absence d’impact positif sur le pouvoir d’achat. Pour les travailleurs, augmenter les salaires de 5 à 10% alors que les différents produits et services augmentent de 50 à 400%, c’est mettre un cautère sur une jambe de bois.

 Sans une maîtrise de l’inflation et de la de la valeur du dinar, toutes les augmentations salariales n’auront aucun effet et ne permettront pas aux travailleurs de vivre dignement. Certes, l’Etat a mobilisé et mobilise encore des ressources financières conséquentes pour atténuer la cherté de la vie, mais elles sont insignifiantes en raison de l’inflation qui prend constamment l’ascenseur.

Le niveau des salaires en Algérie reste, malgré la révision dont il fait l’objet, toujours bas. Il est toujours inférieur à celui de nos voisins. Pour un meilleur renforcement des salaires, de grands efforts sont exigés pour développer et diversifier la production nationale. Car sans une production nationale forte et diversifiée, le dinar affichera toujours de piètres performances, le marché national dépendra toujours de l’étranger et les salaires de l’écrasante majorité des citoyens ne suffiront même pas à couvrir les besoins les plus basiques.

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