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De l’opposition offshore

De l’opposition offshore

Des « opposants » politiques algériens établis à l’étranger sont devenus des enchérisseurs dans une triste vente cédant au rabais leur patrie. Ils tentent de s’arroger le droit de dicter aux autres ce qu’ils doivent faire. Ils se servent de différentes tribunes pour noircir l’image d’une démocratie naissante dans le pays.

Le terroriste détenu Mohamed Azouz Benhalimat avait côtoyé certains d’entre eux, de l’autre côté de la frontière. Benhalimat avait fait preuve de suffisamment de franchise dans ses aveux, diffusés, il y a quelques mois, par la Télévision algérienne. Le terroriste détenu avait mis son cœur à nu pour faire part des problèmes découlant de toutes les pressions que ces « opposants » lui avaient fait subir. Il les a vus sous leur vrai jour, une bande de mercenaires moyenâgeux tellement figés dans le passé. Benhalimat a reconstitué les faits. Et cela donne froid dans le dos.

Lorsque j’étais en Espagne, je pensais que ces terroristes étaient des militants avec des principes, et ce n’est qu’une fois en France, où j’ai été en contact direct avec des éléments de « Rachad » et avec « Amir DZ » que j’ai compris la supercherie et qu’il s’agissait en fait d’agents et de traîtres », a-t-il expliqué.

Le détenu Benhalima a dit regretter les « nombreuses faute » qu’il a commises contre la patrie, présentant ses excuses aux personnes qu’il a attaquées injustement en portant atteinte à leur honneur sur la base de fausses informations glanées sur de faux comptes Facebook.

Le terroriste a, en outre, révélé avoir perçu chez des jeunes fourvoyés détenus dans la prison d’El-Harrach une haine et du mépris envers Larbi Zitout, « Amir DZ » et leurs affidés, car ayant découvert la réalité de ces terroristes qui ont exploité et leurré les modestes enfants du peuple. Ces jeunes détenus, a-t-il ajouté, éprouvent des remords et sont décidés à rompre définitivement avec les idées destructrices des traîtres à la patrie.

Benhalima a aussi mis en garde les jeunes contre le piège tendu par ces terroristes, appelant tous les Algériens qui ont traité avec Larbi Zitout et les autres terroristes à les mettre à nu.

Par ailleurs, Benhalima a demandé à Larbi Zitout de cesser de parler en son nom ou au nom de sa famille, révélant l’ampleur des mensonges et des fourberies auxquels il recourt pour déformer les faits, citant à titre d’exemple la fois où Zitout a prétendu que son frère, Abderrahmane, avait été « kidnappé par une force spéciale relevant des services de renseignement », alors qu’il avait été « convoqué pour un interrogatoire par un policier qui l’a accompagné à un commissariat à Alger, où je m’y trouvais également pour être interrogé ».

Benhalima a précisé que Larbi Zitout n’affichait jamais ses desseins malveillants au grand public. Il en a, cependant, révélé certains lors d’un live via « un lapsus » lorsqu’il a littéralement déclaré : « Nous voulons un Etat islamique », avant de se rattraper en disant: « Nous voulons un État civil ».

Parmi les mensonges que faisait circuler Larbi Zitout via l’aile médiatique du mouvement terroriste « Rachad », celui où il prétendait que les trois avocats de défense du terroriste arrêté Mohamed Abdallah travaillaient pour le compte des services de renseignement algériens, alors qu’il les a personnellement mandatés pour défendre son frère Abderrahmane.

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