L’équipe nationale de handball a été éliminée du Mondial de handball après sa défaite sur le score de (26/25) face à la Tunisie, avant-hier soir en match comptant pour la troisième et dernière journée du groupe B, disputé à Herning (Danemark).
Même si les Verts ont essayé de tenir tête aux Aigles de Carthage, ils n’ont pas pu à la fin réussir l’essentiel, c’est-à-dire décrocher ce troisième billet du groupe pour passer au tour principal.
De nombreuses erreurs ont été, encore une fois, commises, que ce soit au niveau de la défense ou de l’attaque, avec des ratages qui leur ont coûté cher.
Il faut savoir que c’est la troisième défaite des Algériens qui avaient été battus lourdement par le Danemark (22-47) et ensuite par l’Italie (23-32).
Suite à ce nouveau revers, l’Algérie sera reversée en Coupe du président (matchs de classement), pour prendre une place entre la 24e et la 32e place, où ils joueront quatre autres matchs.
Il faut savoir que cet échec était attendu par les férus de la petite balle et le public algérien en général, en raison de la préparation ratée de la sélection nationale qui n’a joué, en tout et pour tout, que trois matchs amicaux et de surcroît à quelques jours seulement avant l’entame de ce rendez-vous mondial, ce qui veut dire que cela est du pur bricolage.
Le coach national, Farouk Dehili, a essayé de minimiser l’impact de cette élimination, en affirmant que les joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes est se sont battus à fonds. «La rencontre a été disputée de bout en bout et cela s’est joué sur des détails.», dira le sélectionneur des Verts, qui dira qu’il ne faut pas baisser les bras et continuer à travailler.
La petite balle se meurt !
Ce revers en championnat du monde était prévisible, eu égard à ce qui se passe dans cette discipline qui traverse des moments pénibles.
A commencer par cet endettement qui touche la Fédération algérienne de handball (FAHB) avec un montant pourtant dérisoire de 3 milliards de centimes, mais qui fait que l’instance dirigeante de cette discipline trouve à chaque fois des difficultés pour organiser des stages étant donné qu’il faudra payer la prise en charge dans les hôtels en plus du fait qu’il faudra aussi payer le prix de location des salles où les sélections s’entraînent et jouent.
Certains diront que la faute incombe à la FAHB et sa présidente, Karima Taleb qui n’a pas réussi à négocier des contrats de sponsoring surtout après l’excellent parcours des Verts en Coupe d’Afrique des Nations de l’année dernière au Caire.
Tout cela en plus aussi de l’organisation du championnat national qui laisse à désirer, puisque la compétition a débuté tardivement, ce qui fait que les joueurs manquaient de rythme et le sélectionneur ne pouvait pas faire ses choix parmi les éléments du cru. Il y a également le manque d’infrastructure qui freine la discipline.
En tout cas, un grand chantier attend les décideurs du sport en Algérie pour relancer cette discipline qui a donné beaucoup de joie et qui reste un sport majeur dans notre pays.