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38ᵉ sommet de l’UA:  Le message du Président Abdelmadjid Tebboune

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a pris part aux travaux du 38ᵉ sommet de l’UA, avait présidé vendredi le 34ᵉ sommet du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), au cours duquel il a annoncé que l’Algérie avait décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars pour soutenir ce Mécanisme.

Le chef de l’État a affirmé devant ses pairs africains l’engagement de l’Algérie à activer et à renforcer le rôle de ce Mécanisme pour relever les différents défis, notamment la consécration de la suprématie de la loi, la lutte contre la corruption et la promotion de la justice sociale et des droits de l’homme. Dans son intervention qu’il a effectuée à l’ouverture des travaux du 34ᵉ Sommet des chefs d’État et de gouvernement du MAEP, en sa qualité de président de ce Mécanisme, le président de la République a réaffirmé que  » ces défis nous imposent de travailler dans un esprit de solidarité et de responsabilité pour surmonter les difficultés qui limitent la capacité du MAEP à atteindre les nobles objectifs pour lesquels il a été créé « .

Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a été créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement (HSGIC) chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance.

Avec l’Afrique du Sud et le Nigeria, l’Algérie, faut-il le rappeler, a été leader dans la création de ce mécanisme afin de mettre fin aux conflits en Afrique, d’instaurer la bonne gouvernance et les droits de l’homme, à l’ombre d’une relance des économies africaines.

Le président Tebboune a souligné que  » la réunion du MAEP traduit notre attachement au parcours de notre continent vers la promotion des principes de la bonne gouvernance et du développement durable « , alors que  » la réunion d’aujourd’hui intervient dans une conjoncture critique marquée par une montée des défis entravant la bonne gouvernance en Afrique « .

La réunion d’aujourd’hui « constitue une étape essentielle dans le renforcement du rôle du Mécanisme, en tant que cadre opérateur pour promouvoir la gouvernance et poursuivre l’action afin de parvenir à des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les pays du continent », a encore ajouté le président de la République, indiquant qu’à travers notre engagement collectif, nous serons en mesure d’établir des institutions capables de réaliser le développement équilibré et de garantir la prospérité des peuples de l’Afrique ».

 » Notre présence à cette réunion aujourd’hui témoigne de notre conviction que le MAEP est un outil essentiel pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063″. Globalement, l’Agenda 2063 est un modèle de développement et de croissance en Afrique visant à faire du continent une puissance mondiale à l’avenir ; c’est également le cadre stratégique du continent qui vise à atteindre son objectif de développement inclusif et durable à l’horizon 2063.

Par ailleurs, le président Abdelmadjid Tebboune, en abordant « la situation financière critique à laquelle fait face le MAEP du fait du retard de certains États membres à honorer leurs contributions », a annoncé que l’Algérie a décidé d’apporter une contribution volontaire d’un million de dollars, non sans appeler les retardataires à payer leur contribution au Mécanisme, « ce qui a affecté la mise en œuvre de ses programmes et activités », a expliqué le président de la République.

Il a en outre rappelé que  » l’Algérie demeurera un partenaire actif dans le soutien de ce mécanisme et le renforcement de sa position au sein de l’Union africaine », appelant les États membres à « unir leurs efforts pour atteindre les objectifs communs « . Sur l’agence de notation africaine, il a expliqué qu’elle  » représente un nouveau jalon pour le développement de l’économie de l’Afrique et aura un impact entièrement positif pour ses pays « .

Cette dernière, l’AFCRA, devrait être officiellement lancée en juin prochain et constituer pour les pays membres le baromètre de leurs économies, à l’instar des agences occidentales dont Fitch Ratings, Moody’s ou Standard and Poor’s, qui notent très mal les pays africains et brident leurs économies.

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L'express quotidien du 16/06//2025

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