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Le président Tebboune: Les nouvelles usines de dessalement, une fierté pour l’Algérie victorieuse

Une nouvelle page s’écrit dans la stratégie hydraulique de l’Algérie. En inaugurant l’usine de dessalement de Koudiet Eddraouche, à El-Tarf, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé la volonté de l’État de garantir l’accès à l’eau potable pour des millions d’Algériens.

 « Ces mégaprojets sont, somme toute, un honneur pour l’Algérie victorieuse », a-t-il déclaré, insistant sur la dimension stratégique de cette infrastructure.

D’une capacité de 300 000 mètres cubes par jour, cette usine, entièrement réalisée par des compétences algériennes, vient renforcer l’approvisionnement en eau potable des wilayas d’El Tarf, Annaba, Skikda et Guelma. Une avancée majeure qui s’inscrit dans un programme plus vaste, couvrant Oran, Tipaza, Boumerdès et Béjaïa.

Face aux défis climatiques et à la pression croissante sur les ressources hydriques, l’Algérie mise sur le dessalement pour réduire sa dépendance aux nappes phréatiques. Une politique assumée par le chef de l’État, qui ambitionne de porter la part de l’eau dessalée à 62 % de la consommation nationale d’ici quelques années.

« J’espère que nous compléterons ce programme en inaugurant l’usine de dessalement de Cap Djinet à Boumerdès et une autre à Béjaïa. On aura ainsi finalisé tout le projet, de l’extrême Ouest à l’extrême Est, en passant par le centre », a précisé Abdelmadjid Tebboune.

Loin d’être un coup d’éclat isolé, cette dynamique s’inscrit dans une vision à long terme. Le président a ainsi annoncé le lancement, dès 2026, de cinq à six nouvelles usines de dessalement. Une accélération qui illustre l’ampleur des moyens engagés : « Sans exagération, l’on trouve rarement de tels programmes dans d’autres pays, ni en termes de ressources financières, ni de cette envergure », a-t-il souligné.

Lors de cette visite, le chef de l’État a tenu à exprimer sa reconnaissance aux travailleurs, cadres et responsables impliqués dans la réalisation de ces infrastructures, saluant leur résilience et leur esprit de coordination, malgré des conditions parfois difficiles.

« Je suis très fier de la cohésion et de la complémentarité entre les cadres et les travailleurs qui ont œuvré à ces projets », a-t-il affirmé. Aux côtés du président, plusieurs hautes personnalités du pays, dont le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, le ministre de l’Énergie et des Mines Mohamed Arkab, ainsi que le ministre de l’Hydraulique Taha Derbal, ont assisté à cette inauguration, soulignant l’enjeu national que représente la sécurisation de l’approvisionnement en eau.

Le dessalement, clé de l’avenir hydraulique

En misant sur le dessalement, l’Algérie adopte une stratégie pragmatique et souveraine face au stress hydrique. Une orientation qui, au-delà de la réponse aux besoins immédiats, vise à assurer une indépendance durable vis-à-vis des variations climatiques.

« Ces grands projets resteront dans l’histoire », a assuré le président. Une déclaration qui prend tout son sens à l’heure où l’Algérie se positionne comme l’un des rares pays à déployer un programme aussi vaste et structurant en matière d’eau potable.

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L'express quotidien du 30/04//2025

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