La visite hier du ministre italien des Affaires étrangères en Algérie, Antonio Tajani, confirme si besoin est que la relation algéro-italienne est au beau fixe et qu’elle entend surtout l’intensifier dans de nombreux domaines, tant politiques, diplomatiques, économique, énergétiques que culturels.
Cela confirme d’ailleurs le raffermissement de ce lien historique qui a scellé la fraternité de ces deux pays. Ce qui a permis aux dirigeants algériens et italiens de qualifier leur partenariat de stratégique, voire vital pour les deux pays.
Ces liens historiques et privilégiés n’ont jamais été démentis et ont même été exemplaires, même dans les contextes les plus difficiles. L’Italie a ainsi apporté son soutien et son aide à notre pays durant la décennie noire, alors que la communauté internationale a fait fi de toute solidarité face au péril du terrorisme. Certains pays ont même adopté une attitude de complicité passive ou active concernant certains pays du pourtour méditerranéen.
L’Italie nous a soutenus dans ces terribles moments où la nation algérienne était menacée et cela est de nature à ancrer et à tisser des liens solides, à les développer. Cette visite du chef de la diplomatie italienne est de nature à favoriser et à explorer toutes les opportunités d’investissements et de partenariat dans divers domaines d’activités, économiques mais aussi énergétiques.
Grâce à la politique du président de la République Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie est devenue une destination attractive pour les investisseurs potentiels et encore davantage lorsqu’il s’agit de porteurs de projet d’un partenaire fiable et stratégique comme l’Italie.
Si jusqu’à présent, le secteur des hydrocarbures a été le moteur de ce lien historique entre les deux pays, d’autres voies ont été explorées, ce qui a conduit à l’implantation de l’usine Fiat à Oran et a également permis d’envisager d’autres possibilités d’investissement dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, de la pétrochimie et de l’agriculture.
Cette attractivité est également remarquée par l’Espagne, dont le réchauffement des relations se confirme de jour en jour grâce à la multiplication des visites de hauts responsables des deux pays.
Cela laisse présager une avancée majeure dans la relation bilatérale. D’autres pays ne sont pas en reste et l’Algérie, qui tient à la diversification de son économie, entend maintenir ce climat de stabilité, favorable aux affaires et à l’investissement, car l’enjeu du développement est vital.