Les relations algéro-italiennes se raffermissent au fil des rencontres et autres réunions de haut niveau entre les deux pays.
La récente visite du ministre italien des Affaires étrangères le confirme avec preuve à l’appui au regard du menu très riche en termes d’investissements dans plusieurs secteurs d’activités politiques, diplomatiques, économiques et touristiques, entre les deux parties, qui tiennent résolument selon les affirmations d’Antonio Tajani, vice-président du Conseil des ministres italien et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne, qui a noté que « Nos relations sont très fortes et nous allons aller de l’avant… ».
Ce climat de sérénité, de confiance et surtout empreint d’un grand optimisme marque une nouvelle étape de la relation bilatérale entre l’Algérie et l’Italie. Cette étape est appelée à s’émanciper davantage avec la rencontre prévue en Italie entre les deux gouvernements, même si la date reste encore à fixer, mais les échéances s’annoncent au profit d’un regain de rapprochement et de lien historique entre ces deux nations du bassin méditerranéen.
Au regard de cette relation entre l’Algérie et l’Italie, un homme marque de son empreinte indélébile, ce lien à la fois historique et stratégique. Il s’agit bien entendu d’Enrico Mattei, homme politique italien, une figure emblématique du paysage politique et économique de l’Italie.
C’est un anticolonialiste impénitent et un fervent défenseur de la cause algérienne, de sa révolution pour l’indépendance. Il décide de médiatiser le combat libérateur de l’Algérie dans les journaux qu’il détient et il sera celui qui a fait du recouvrement de notre souveraineté nationale une condition de tout accord en faveur de la paix.
En son hommage, un colloque international a été organisé à Alger en 2010 et l’occasion sera saisie par un ancien du Malg Ould Kablia pour lui rendre hommage en rappelant que « ce sont les positions de Mattei sur le dossier du pétrole algérien qui lui ont coûté la vie ». Rouvert à maintes reprises, le dossier de son assassinat n’a pas été élucidé jusqu’à présent.
L’Algérie marquera sa gratitude envers lui en baptisant le gazoduc remisant notre pays à l’Italie en son nom. Tout un symbole !
