Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présidé, hier, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen de plusieurs dossiers. Il s’agit du projet de loi relatif aux wakfs et des exposés portant notamment sur le lancement des réseaux mobiles 5G et les résultats du Recensement général de l’agriculture.
Après avoir écouté les exposés du premier ministre et des membres de son équipe, le président Tebboune, selon un communiqué d’El Mouradia, a donné un nombre d’instructions et d’orientations aux membres du gouvernement. Après le débat et l’adoption du projet de loi relatif aux wakfs, le chef de l’Etat a ordonné « l’intégration des outils numériques dans toutes les étapes du recensement des bien wakfs », relevant du ministère des Affaires religieuses. Il a fixé, par ailleurs, la fin de l’année en cours (2025) comme un dernier délai pour « l’achèvement du recensement des domaines et de tous les biens de l’Etat, et ce, pour mettre en place une base de données avant l’élaboration de la loi de finances 2026 ».
S’agissant du lancement des réseaux mobile 5 G, le chef de l’Etat a donné instruction au gouvernement d’ « approfondir toutes les études inhérentes à ce type de services pour que l’opération soit complète, efficace et compatible avec tous les critères technologiques et financiers ».
Ceci dans l’objectif, ajoute le communiqué de la Présidence de la République, « d’avoir des retombées positives sur le développement du système économique national d’une part et d’assurer les meilleurs services technologiques au profit des citoyens, d’autre part ».
Sur un autre plan, le président Tebboune a indiqué « le Recensement général de l’agriculture a une grande importance pour la prise de décisions adéquates, la modernisation du secteur agricole et la consolidation de son rôle en matière de réalisation de la sécurité alimentaire.
Le chef de l’Etat, selon la même source, a demandé au ministre de l’Agriculture de faire preuve d’exactitude dans le recensement de la production agricole nationale, avec toutes ses filières pour englober les différents cheptels et leur implantation géographique. Le recensement doit aussi, ajoute le président Tebboune, « couvrir l’expansion des superficies irriguées et le nombre d’arbres fruitiers, notamment les oliviers et les dattiers.
