En marge des travaux de la conférence annuelle OMC-Med Énergie, le géant énergétique italien ENI a annoncé hier mardi à Ravenne qu’il compte investir environ 24 milliards d’euros, soit 26,24 milliards de dollars, en Algérie, en Libye et en Égypte au cours des quatre prochaines années afin de stimuler la production d’énergie.
C’est ce qu’a déclaré son administrateur délégué Claudio Descalzi. Ces investissements, a-t-il précisé, coïncideraient avec les efforts du gouvernement italien pour relancer ses liens économiques et politiques avec l’Afrique, dont l’Algérie, dans le cadre de son « plan Mattei ».
Au cours des quatre prochaines années, Eni investira plus de 8 milliards d’euros en Algérie et en Libye (…), a ajouté M. Descalzi. Le groupe public italien ENI est un partenaire commercial de première importance pour Sonatrach, et a déjà investi près de 11 milliards d’euros en Algérie, à travers ses contrats signés avec Sonatrach entre 2010 et 2017.
Les deux entreprises partenaires ont scellé en 2021 un nouveau partenariat pour la réalisation d’un ambitieux programme de relance de l’activité d’exploration et développement dans le bassin de Hassi Berrkine (Ouargla).
L’Algérie est comprise dans le plan Mattei (Enrico, du nom du créateur d’ENI), mis en place par le gouvernement de Giorgia Meloni pour l’Afrique, dont les financements proviendraient en majorité d’un montage financier avec la Banque africaine de développement.