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Alger

L’Algérie, une puissance gazière

À Ravenne, ville balnéaire italienne sur l’Adriatique, l’Algérie a montré ses grandes capacités de production de gaz naturel, mais également de pétrole, tout en se conformant strictement aux standards internationaux de sécurité et de protection de l’environnement.

À la conférence OMC-Med Énergie, une rencontre annuelle d’experts, hauts responsables et décideurs dans le domaine de l’énergie produite notamment en offshore, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, et les patrons de Sonatrach et de Sonelgaz ont parlé de l’expérience de l’Algérie dans le domaine de la production et de la distribution du gaz, et, en général, de l’industrie gazière dont l’Algérie reste un des leaders mondiaux avec d’importantes réserves.

Il est incontestable qu’avec ses 4 504 milliards de m³ de réserves gazières prouvées, l’Algérie est un des leaders mondiaux de l’industrie gazière, et un des tout premiers interlocuteurs des marchés internationaux du gaz, en particulier pour le GNL, une technique pour laquelle le groupe Sonatrach est leader mondial, puisque le tout premier terminal de GNL a été inauguré en 1964 à Arzew, près d’Oran.

Le premier terminal d’exportation commercial mondial fut ainsi ouvert en Algérie, à Arzew plus exactement, en 1964. Historiquement, les premières livraisons algériennes de gaz GNL ont alors commencé vers la Grande-Bretagne, puis vers la France et les États-Unis.

L’Algérie, deux années seulement après le recouvrement de son indépendance nationale, venait alors de briser ‘’le mur du son’’ dans le domaine énergétique, gazier plus exactement, avec une sécurité jamais démentie de ses livraisons et de son GNL, le gaz extrait des champs du Sahara dont la France, lors des négociations d’Evian, avait voulu voler aux Algériens.

Et c’est depuis cette année, l’année 1964, et au tout début du processus de dures négociations avec Paris pour la nationalisation de ses hydrocarbures, que l’Algérie annonce au monde entier, et aux nouveaux consommateurs de gaz en particulier, que cette ressource énergétique peut être transformée (cryogénie) en liquide et transportée par bateaux, ce qui élimine les lourds investissements en termes de pipelines et de centres de transformation.

Aujourd’hui, beaucoup de pays producteurs, comme le Qatar ou l’Indonésie, transforment le gaz en GNL ou LNG (pour Liquefied Natural Gas), et le transportent pour le livrer à leurs clients.

Mais, beaucoup ignorent que c’est bien l’Algérie qui est le premier pays au monde à avoir compris l’utilité commerciale et technologique de transformer le gaz en liquide par cryogénie pour le livrer ensuite en toute sécurité à ses clients, à des milliers de kilomètres de ses champs gaziers.

Aujourd’hui, c’est une vérité de Lapalisse que de dire que l’Algérie dès les premières années de son indépendance, avec les Etats-Unis qui ont découvert le principe du GNL dans les années 1920, est l’un des grands pays leaders dans les techniques de production, de transformation et de livraison du gaz dans le monde.

Cette force tranquille fait qu’Alger exporte son gaz vers beaucoup de destinations par méthaniers (GNL), par pipelines et gazoducs sous-marins. A l’OMC-Med Énergie de Ravenne, le gaz algérien a rappelé à beaucoup de clients et partenaires de Sonatrach, dont le géant italien ENI, que l’industrie gazière algérienne est sûre et fiable.  

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L'express quotidien du 16/06//2025

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