Ces dernières années, l’Algérie a affiché un dynamisme économique particulier, comme en témoignent les bons indicateurs enregistrés, qui sont le résultat des réformes lancées en 2020.
Le secteur privé, qui domine le tissu économique, a largement contribué à ce dynamisme qui a fait de l’Algérie un acteur clé sur la scène économique régionale et internationale ces dernières années.
Il faut se rappeler que, sous l’ancien régime, le secteur privé était marqué par une logique de gain facile ; cependant, il a progressivement repris son rôle de soutien et de complément au secteur étatique.
Stigmatisé et jugé naguère comme un secteur prédateur, champion de la surfacturation et du détournement des devises vers l’étranger, le secteur privé commence à prendre progressivement mais sûrement la place qui lui revient dans l’économie nationale en adoptant des stratégies et des pratiques économiques et patriotiques, dans l’intérêt du pays et des citoyens.
Le brouhaha provoqué par la cohorte d’opérateurs privés comparaissant devant les juges pour répondre de leurs méfaits à l’économie nationale est désormais lointain. Le socle législatif de la moralisation de la vie des affaires mis en place ces dernières années a contribué à l’amélioration significative du climat d’investissement dans le pays.
Le tissu entrepreneurial a connu une expansion remarquable au cours de ces cinq dernières années. Selon les chiffres avancés par le ministère du Commerce, l’Algérie comptait 1 655 656 entreprises de production et de services inscrites au registre du commerce à la fin de 2024.
La mise en place d’un cadre transparent propice aux affaires et à la création d’entreprises a permis de donner un nouvel élan au développement économique et à la promotion de l’investissement productif.
Que ce soit du côté de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), créée en 2022 dans le sillage de la promulgation de la nouvelle loi régissant l’investissement, ou du côté des start-ups, les chiffres sont éloquents.
L’écosystème des entreprises et des start-ups est fortement stimulé, donnant ainsi des ailes au secteur privé qui se retrouve ainsi en pleine expansion. La rencontre aujourd’hui du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les opérateurs économiques témoigne de cette volonté de promouvoir l’investissement et de dynamiser les exportations hors hydrocarbures, mais également de la confiance qui existe désormais entre le plus haut sommet de l’État et les chefs d’entreprise.