L’Algérie a été élue au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans, après une victoire méritée lors du troisième tour des élections tenu à Addis-Abeba, en marge de la 24ᵉ session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA, rapporte l’APS.
L’Algérie a remporté les suffrages du vote grâce aux 34 voix de pays africains qu’elle a convaincus, tandis que la Libye a obtenu 15 voix. Le Maroc s’est retiré de la course avant le début du tour décisif, afin d’éviter une nouvelle défaite devant l’Algérie.
L’Algérie a annoncé il y a quelques mois sa candidature officielle à l’adhésion à cet organe central de l’Union africaine. Sa victoire à ce siège important confirme une nouvelle fois son rôle central dans la promotion de la paix et de la sécurité sur le continent africain, d’autant plus que l’Algérie connaît une dynamique diplomatique avérée sous la conduite du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de la diplomatie algérienne un acteur central dans les questions régionales.
Cette victoire renforce la présence de l’Algérie dans les forums continentaux et réaffirme l’appréciation de ses positions de principe fondées sur le dialogue, la non-ingérence et le règlement pacifique des conflits.
En outre, cette victoire souligne non seulement le rôle croissant de l’Algérie dans la diplomatie africaine, mais renforce également sa capacité à influencer les politiques de sécurité continentales pour les trois prochaines années.
Dans des déclarations faites il y a des semaines, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné que la candidature de l’Algérie s’inscrit dans le cadre de son engagement résolu à contribuer à la prévention et au règlement des conflits, ainsi qu’à soutenir les efforts de développement et de stabilité sur le continent.
Le CPS, organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits, représente une plateforme essentielle pour la stabilité du continent.
La présence de l’Algérie dans cette instance stratégique lui permettra d’influer activement sur les décisions relatives à la paix et à la sécurité en Afrique. Pour rappel, la diplomate algérienne Salma Malika Haddadi a été élue vice-présidente de la Commission de l’Union africaine à la mi-février, avec 33 voix. Elle avait battu le candidat marocain, éliminé au sixième et avant-dernier tour.
