Dans sa dernière édition, la revue El Djeich a consacré tout un dossier au 80e anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Dans son éditorial, la publication a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a institué en 2020 la journée nationale de la mémoire, pour que nul n’oublie les sacrifices consentis par les Algériens, pour que le pays s’affranchisse du joug du colonialisme barbare et recouvre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
Il est par ailleurs relevé que la répression des manifestations du 8 mai 45 à Sétif, à Guelma et à Kherrata a fait plus de 45 000 morts parmi des civils désarmés. Cette tragédie a éveillé les consciences de la population, qui a compris que ce qui a été pris par la force ne peut être restitué que par la force.
Cela a allumé l’étincelle de la guerre de libération nationale, minutieusement préparée pendant neuf ans et déclenchée le 1ᵉʳ novembre 1954. La commémoration de cet événement consolide, aujourd’hui, l’unité nationale. L’éditorialiste reprend des passages du message du président Tebboune, qui a inscrit ces événements, résultats du courage et du sacrifice de toute une génération, « au cœur de la construction de la nouvelle Algérie » et a appelé ses concitoyens, « à puiser dans cet héritage les forces nécessaires pour consolider les acquis de la nation et œuvrer, unie, au progrès durable ».
L’éditorial de la revue El Djeich a repris aussi les déclarations du chef d’état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chengriha, qui a réitéré, lors d’une visite effectuée le mois écoulé à la 4ᵉ région militaire, la « nécessité de résister aux campagnes de désinformation et de préserver l’image de l’Algérie », avertissant que « la manipulation de l’information via les nouvelles technologies peut devenir une arme aussi dangereuse que n’importe quelle arme conventionnelle ».
Dans son éditorial, la revue souligne : quelles que soient les conspirations et les machinations visant notre pays, l’engagement pris par les fils de l’Algérie de suivre la voie de leurs aînés restera à jamais un credo ancré. Leur seul but est de veiller à la préservation de la dignité de la Nation dont ils s’enorgueillissent, de la liberté dont ils sont fiers et un respect que rien ne saurait ternir. C’est ce à quoi œuvre l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, pleinement consciente de son immense responsabilité.
