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Sur le chemin du développement et du progrès

Beaucoup de dirigeants africains, dont le président Abdelmadjid Tebboune, œuvrent pour une Afrique puissante économiquement, mais aussi politiquement, qui joue pleinement son rôle dans le monde en partenariat avec ses alliés et non sous leur tutelle.

L’Afrique est un continent qui a souffert des ravages du colonialisme. D’ailleurs, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) est issue de la lutte pour l’indépendance qui s’est déroulée dans les années 1950 et au début des années 1960.

Elle avait marqué un important tournant dans l’action africaine commune, car il avait permis d’imprimer un nouvel élan à la gestion de la situation en Afrique et de définir les priorités, en premier lieu la réalisation de la sécurité, de la stabilité et du développement, avec ce que cela implique pour le règlement des conflits existants et la prévention des conflits éventuels.

Le passage de l’Organisation de l’unité africaine à l’Union africaine (UA) et le lancement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) sont au nombre des initiatives africaines luttant contre le sous-développement et l’instabilité du continent. Mais l’Afrique fait face aujourd’hui à de nouveaux défis posés par le terrorisme international ou la criminalité transnationale.

Dans ce contexte, l’Union africaine, qui a succédé en 2001 à l’OUA, a approuvé le 14 septembre 2002 à Alger un plan d’action sur la prévention et la lutte contre le terrorisme en Afrique. Au plan politique, l’Organisation de l’unité africaine insistait sur la non-intervention, l’Union africaine a mis l’accent sur la non-ingérence.

Au chapitre économique, l’Afrique a fait des avancées en ce qui concerne la libéralisation du commerce et la diversification économique, notamment pour ce qui est de la réduction des droits sur les importations et des taxes à l’exportation, ainsi que des restrictions quantitatives.

Le continent fait des efforts en matière d’intégration, en particulier dans les domaines du commerce, des communications, des politiques macroéconomiques et des transports. Selon des données établies par la Banque africaine de développement (BAD), le continent devrait dégager une croissance économique de 4,1 % en 2025.

Ce rebond est alimenté par plusieurs secteurs stratégiques. Les énergies renouvelables gagnent du terrain, faisant de l’Afrique un laboratoire de la transition énergétique mondiale. Des projets solaires et éoliens voient le jour dans plusieurs pays, portés par des investissements étrangers mais aussi locaux.

L’Algérie, un acteur engagé du développement africain, affirme son rôle de moteur régional et de partenaire solidaire. Avec une croissance économique estimée à 4 % en 2024, le pays s’appuie sur la diversification de ses secteurs économiques, notamment les hydrocarbures, l’industrie, les services et la construction.

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L'express quotidien du 13/08//2025

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