Accusés d’achat de parrainages lors de la dernière élection présidentielle, Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hamadi ont été condamnés, hier, à dix ans de prison ferme pour corruption.
Quelque 70 autres accusés dans cette affaire, dont trois fils de Saïda Neghza, ont été condamnés à des peines allant de cinq à huit ans. Parmi ces accusés figurent des élus locaux et des membres de l’organisation patronale de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA).
Saïda Neghza, présidente de la CGEA, Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine, et Abdelhakim Hamadi, directeur d’un laboratoire de produits vétérinaires, avaient alors tous trois vu leur dossier de candidature à la présidentielle rejeté par la Cour constitutionnelle.
Ils avaient ensuite été placés sous contrôle judiciaire pour « corruption politique », un mois avant le scrutin. La justice a retenu à l’encontre des accusés des chefs d’accusation liés à l’octroi d’avantages indus, à l’abus de pouvoir ainsi qu’à la distribution ou à la promesse de dons en espèces.
