La communauté internationale ne peut pas, et ne doit pas, rester passive alors que des centaines de civils innocents, y compris des femmes et des enfants, sont victimes des atrocités israéliennes.
La pression internationale s’accentue sur l’entité sioniste pour la contraindre à cesser son agression génocidaire contre la bande palestinienne de Ghaza et à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire. L’Allemagne et la Finlande affirment vouloir « mettre la pression » sur l’entité sioniste pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à l’enclave, selon le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre finlandais Petteri Orpo.
« Ce que nous voyons dans la bande de Gaza n’est en aucun cas acceptable – les souffrances qui y sont causées, les massacres – ; il faut y mettre un terme », a affirmé hier le chancelier allemand lors d’une conférence de presse à Turku (Finlande).
« L’aide humanitaire doit arriver immédiatement et nous devons faire pression sur (l’entité sioniste) pour garantir qu’elle parvienne bien à destination », lance, pour sa part, M. Orpo après sa rencontre avec le dirigeant allemand. En Suède, la cheffe de la diplomatie, Maria Malmer Stenergard, a sommé, mardi, l’entité sioniste de « garantir immédiatement un accès humanitaire sûr et sans entrave à Ghaza ».
Le gouvernement de l’entité sioniste « doit respecter ses obligations en matière de protection des civils et des infrastructures civiles conformément au droit international humanitaire », d’après le communiqué du ministère suédois des Affaires étrangères, relayé par des médias. De son côté, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a récemment indiqué que seulement 6 de ses 22 centres de santé fonctionnent en raison des bombardements en cours à Ghaza.
L’agence de l’ONU a souligné que les fournitures médicales essentielles sont extrêmement rares et qu’il était urgent de fournir une aide vitale sans entrave. L’UNRWA a souligné hier que les habitants de Ghaza « souffrent énormément » en raison du blocus humanitaire sioniste imposé depuis près de trois mois à l’enclave palestinienne victime d’une guerre génocidaire depuis octobre 2023.
« Ce que je sais, c’est que les habitants de Ghaza souffrent énormément », a dit une porte-parole de l’agence, Juliette Touma, dans une déclaration à la chaîne britannique BBC News.
Selon elle, « C’est extrêmement difficile à exprimer avec des mots. » D’après Mme Touma, « les besoins sont clairs : 500 à 600 camions de ravitaillement doivent entrer à Ghaza chaque jour… » Cela ne peut être réalisé que par les Nations unies, sous la direction de l’UNRWA ».